Ouvrages du 15e au 18e siècle

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Mots clés typologiques

Date

1730-1788

Titre parallèle

La maçonnerie écossoise comparée avec les trois professions et le secret des Templiers du 14e siècle : Première partie/ Mêmeté des quatre voeux de la Compagnie de S. Ignace, et des quatre grades de la maçonnerie de S. Jean. Seconde partie. / Notes et Preuves : La franc-maçonnerie disséquée

Lieu de publication, production et/ou distribution

Londres (Royaume-Uni)

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

Byfield and Hawkesworth [pour le second texte]

Pagination

148-136, 54 pages

Dimensions et unité de dimensions

12x20 cm

Notes sur la zone de la publication, production, distribution, etc.

La maçonnerie écossoise comparée avec les trois professions et le secret des Templiers du 14e siècle : Première partie/ Mêmeté des quatre voeux de la Compagnie de S. Ignace, et des quatre grades de la maçonnerie de S. Jean. Seconde partie publiés en 1788.  Notes et Preuves : Masonry dissected publié en 1730.

Note de résumé

Textes reliés ensemble. Nicolas de Bonneville, né le 13 mars 1760 à Évreux et mort le 9 novembre 1828 à Paris, est un libraire-imprimeur, journaliste, écrivain et franc-maçon français. Initié à la franc-maçonnerie en 1786 lors d'un séjour en Angleterre, il produit deux ouvrages sur la question,dont Les Jésuites chassés de la maçonnerie, et leur poignard brisé par les maçons, où il accuse les Jésuites d'avoir introduit dans la franc-maçonnerie la vie et la mort des Templiers, la doctrine de la vengeance pour le crime politique et religieux de leur destruction dans les degrés symboliques et les quatre vœux de leur congrégation dans les degrés supérieurs. À la veille de la convocation des États généraux, il se lance avec passion dans la politique faisant paraître un journal, Le Tribun du peuple. Pendant la Révolution, il est parmi les premiers à proposer de prendre la Bastille. Une fois celle-ci tombée, le maire de Paris Bailly lui délivre un brevet de lieutenant-colonel en le chargeant d'assurer le service du ravitaillement de la ville de Paris par la Seine depuis Rouen. Les volontaires de Rouen le mirent à leur tête avec le grade de lieutenant-général. Il devient président du district des Carmes. Le 13 octobre 1790, il fonde, avec l'abbé Fauchet, le Cercle social dont le but est de rallier le genre humain à « cette doctrine de l'amour qui est la religion du bonheur ». Les rapports du Cercle social seront publiés dans le journal La Bouche de fer dont le titre vient d'une bouche de fer, destinée à recueillir les plaintes des mécontents, installée à l'entrée de son imprimerie d'où sortiront également Le Tribun du peuple. Nicolas de Bonneville demande la liberté de la presse, l'abolition du culte catholique, le partage des terres. À la suite d'un désaccord avec l'abbé Fauchet, il se retrouve seul à la Bouche de fer dont il va faire l'un des organes les plus avancés du club des Cordeliers jusqu'à la cessation de sa publication au lendemain du massacre du Champ de Mars. Sa prise de parti en faveur des Girondins lui vaut de partager leur arrestation, mais pas leur sort, la chute de Maximilien de Robespierre le rendant à la liberté. Il se retire ensuite quelque temps à Évreux. L'avènement de Napoléon lui vaudra de nouveaux ennuis, pour avoir caché le royaliste Antoine Joseph Barruel-Beauvert, qui était resté chez lui comme correcteur d'épreuves, proscrit après le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il est emprisonné pour avoir comparé, dans Le Bien informé du 19 brumaire an VIII Napoléon Bonaparte à Cromwell et, bien que libéré assez rapidement, il voit ses presses confisquées. Ruiné, il se réfugie chez son père à Évreux, toujours sous surveillance policière. Dans les dernières années de sa vie il sombre dans la misère et la folie, tenant des propos de moins en moins cohérents sur le bonheur du genre humain. Ses frais d'enterrement furent payés grâce à une cotisation de Charles Nodier, Victor Hugo et Alfred de Vigny. Bonneville a joué un rôle capital dans l'avènement du romantisme. Ses propres écrits, ainsi que son inspiration, font de lui un incontournable précurseur de ce mouvement littéraire. Ses traductions de l'allemand (Goethe, Lessing, Schiller), ont également contribué à familiariser les poètes français avec le théâtre allemand. En 1730, est publiée à Londres la Maçonnerie disséquée (Masonry dissected), compendium des rituels des trois premiers grades. Samuel Prichard est l'auteur du célèbre manuel et se présente lui-même comme un ancien maçon, mais aussi comme un adversaire résolu de la maçonnerie selon lui, cette dernière est une escroquerie à laquelle il ne faut pas se laisser prendre. C'est d'ailleurs pour lever ce leurre et le rendre inopérant que l'écrivain dévoile du mieux qu'il peut les « secrets » de la maçonnerie.

BH/8/7298

Cote/Cotes extrêmes

BH/8/7298

Notes sur l'exemplaire en main

Couverture en cuir avec dorure chasses et dos. Tranches marbrées. Mauvais état : reliure fatiguée ; cuir abimé.

Notes manuscrites bibliographiques sur page de garde.