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Carte.
Voyage dans les départements de la France, par une société d'artistes et de gens de lettres, enrichi de tableaux géographiques et d'estampes : Département de la Seine-Inférieure (Paris, Brion, 1792, in-8° de 32 p., avec carte et planches ; Département de l'Eure (Paris, idem, 1793, in-8° de 40 p.) ; Département du Calvados (Paris, idem, 1792, in-8° de 44 p.) ; Département de l'Orne (Paris, idem, 1793, in-8° de 44 p.) ; Département de la Manche (Paris, idem, 1793, in-8° de 36 p.) : cet ouvrage, dont Lavallée a rédigé la partie du texte, L. Brion la partie du dessin et L. Brion père la partie géographique, a été rédigé avec précipitation et publié par cahiers, dont la plupart parurent en 1793 et 1794, contient plusieurs erreurs matérielles, se fait remarquer par l'esprit d'exagération qui rappelle l'époque révolutionnaire où elles ont été écrites.
Louis-Joseph Lavallée, marquis de Boisrobert, dit Joseph Lavallée, né le 23 août 1747 à Dieppe, mort le 28 février 1816 à Londres, est un homme de lettres polygraphe français. ll adopte avec chaleur les nouveaux principes politiques de la Révolution et poursuit sa carrière militaire comme capitaine au régiment de Bretagne, infanterie. Cultivant avec quelque succès, la poésie légère, dans ses loisirs, il ne tarde pas à se distinguer parmi les jeunes poètes, soutiens ordinaires de l'Almanach des Muses et des autres recueils périodiques. Ayant donné sa démission, il s'établit à Paris, et devient bientôt l'un des membres les plus laborieux du Musée national, ensuite de l'Athénée, puis de la Société philotechnique. Ayant le travail facile, il concourt à la rédaction d'un grand nombre d'ouvrages. Il crée également Les Semaines critiques ou les gestes de l'an 5 (4 volumes in-8°), journal rare et piquant de 33 numéros, publié sous le pseudonyme de « Nantivel », qui est proscrit à l'époque du 18 fructidor. Lavallée a aussi concouru, à cette époque, à la rédaction de la Quotidienne mais il s'en cache avec beaucoup de soin car ses opinions sont en général fort différentes de celles de ce journal royaliste. Il est corédacteur du Journal des arts, des sciences et de la littérature (1800), le rédacteur principal du Journal des défenseurs de la patrie (1802). Lors de la création de l'ordre de la Légion d'honneur, ou peu de temps après, il obtient le poste de chef du bureau des titres à la Grande chancellerie. Il est également membre de la Société libre des sciences, lettres et arts, de celle des amis des arts, de celle des belles-lettres de Paris, de celle d'agriculture et beaux-arts du département de Seine-et-Marne, correspondant de la Société des sciences de Göttingen. Ayant perdu sa place à la chute de Napoléon, la Restauration le contraint à Londres, où il termine son existence.
Jean-Baptiste Joseph Breton, dit de la Martinière (16 novembre 1777, Paris - 6 janvier 1852, Paris) est un grand acteur de la sténographie judiciaire en France, cofondateur et gérant de la Gazette des Tribunaux. Breton est sans doute le premier praticien véritable de la sténographie en France en dépit des tentatives antérieures tant formelles que pratiques de Coulon de Thévenot.
