F/6634-F/6635/2, 1J/290-1J/291 - Papiers d'Albert Gidon, médecin des hospices de Caen, directeur de l'école de médecine et de pharmacie à Caen

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Cote/Cotes extrêmes

F/6634 ; F/6635/1-F/6635/2 ; 1J/290-1J/291

Date

1749-1940

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives du Calvados

Biographie ou Histoire

Albert Gidon nacquit le 19 février 1845 dans la commune de Colombières (Bessin, canton de Trévières). Il fit ses études au lycée à Caen puis se rendit à Paris pour ses études médicales. Dès 1865, il devint prosecteur de l'Ecole de Médecine de Caen. En 1870, pendant le siège de Paris, il était médecin-major dans les forts. Après la guerre, il entra dans le corps médical des hospitaliers caennais le 9 janvier 1877 en tant que suppléant. Le 3 juin 1885, il devint médecin des hôpitaux. En parallèle, il continuait ses travaux de recherche et d'enseignement à l'Ecole de Médecine de Caen. Il y fut nommé chef des travaux anatomiques puis professeur titulaire dix ans plus tard, avant de succéder en 1909 au docteur Auvray à la tête de cette école.

Sa renommée le conduisit sur une liste municipale devenant ainsi maire-adjoint de la Ville de Caen lors des élections municipales de mai 1908. Il effectua deux mandats consécutifs. Albert Gidon fut distingué dans l'ordre de la légion d'Honneur par le Président du Conseil Georges Clemenceau en personne en juillet 1908 lors de sa venue pour l'inauguration du Nouvel Hôpital de Caen. Décédé le 4 janvier 1918 à l'âge de 73 ans, c'était un homme dont l'humilité fut soulignée lors de l'hommage qui lui fut rendu au Conseil municipal : « Je désire, inscrivait-il dans son testament, que mes funérailles soient aussi simples que possible ; pas de dépenses inutiles, pas de fleurs, pas de couronnes, pas de discours. »

Ferdinand Gidon (1874-1944), fils d'Albert, fut médecin à Caen (docteur en médecine et docteur ès sciences-naturelles). Il mena de nombreuses recherches historiques.

Histoire de la conservation

Ferdinand Gidon et sa soeur, enfants d'Albert, sont décédés sans postérité. Nous n'avons pas connaissance de la manière dont les documents (ou tout au moins ceux cotés F/6634-6635) sont entrés en possession du docteur de Souza Gularte.

Modalités d'entrées

1J/290-291 : il est possible que les documents proviennent d'un don anonyme en 1956 (une chemise porte cette mention).

F/6634-6635 : don de Madame De Souza en 1962 (très probablement la veuve du médecin caennais Jean De Souza Gularte, décédé le 19 février 1962 à Caen).

Documents en relation

Ferdinand Gidon :

NOUVACQ/1499 (Papiers Sauvage) : Papiers divers (lettres, articles de presse) concernant la mort du docteur Ferdinand Gidon, professeur d'anatomie à l'école de médecine de Caen (mai 1944).

NOUVACQ/1461 (Papiers Sauvage) : Lettre de Fernand Gidon à R. N. Sauvage à propos de la diffusion de son ouvrage « Mon bisaïeul philosophe et rustique » (Paris, "Au sans pareil", 1930, 190 p., Arch. Calvados : BH/8/2929) et de chansons "napoléoniennes normandes" dont le manuscrit est joint.

83F/151, 172, 379-384, 464, 903

F/6310

8E/29908

36J/6

3T/15

M/46/22

 

Date

XVIIIe s. - XXe s.

Mots clés lieux

Succession d'Albert Gidon et papiers de famille alliées (Saussaye, Martin), papiers Legrix, son épouse (à Sévres ; succession Lhuer)

Cote/Cotes extrêmes

1J/290

Date

1747-1923