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Biographie ou Histoire
Guillaume Vengeon alias Vangeon et Françoise Le François eurent un fils François qui épousa en 1775 Françoise Deseulle, puis en l'an V Anne Marie Le Boyer, veuve de Gabriel Vaumousse de Lisle, fille de Jacques Le Boyer et de Marie Violette.
Modalités d'entrées
Dépôt en 2003.
Présentation du contenu
Les archives conservées (d'après le déposant, il semblerait qu'une partie d'entre elles a pu disparaître durant la période des combats de la Libération) portent pour l'essentiel sur la famille Vengeon et ses alliances.
Venus de Blay, via La Haye-Picquenot, et installés à Caen au XVIIIe siècle grâce aux deux mariages de François Vengeon (Deseulle, puis Le Boyer), les Vengeon quittent le milieu rural pour accéder à la petite bourgeoisie urbaine.
Ils s'implantent également sur la côte (Plumetot, Cresserons) à la suite des Deseulle, se constituant un patrimoine foncier de valeur, dont on suit la dévolution inhabituelle lors du décès de François, Victor, Charles Vangeon, au milieu du XIXe siècle.
Parmi les ensembles particuliers du fonds, on priviligiera le reliquat des papiers de la maison de commerce Le Boyer & Vaumousse de L'Isle, établissement de produits de mercerie tournée vers le Cotentin (dont sont originaires Les Le Bohier, alias Boyer), et les pièces, certaines anciennes, concernant les fief et seigneurie de Plumetot. Ce dernier ensemble éclaire le phénomène du décret de justice, souvent fatal aux familles nobles en voie d'appauvrissement (les de Manvieux, en l'occurrence). Il met également en lumière le tracas causé aux non-nobles par la taxe des francs-fiefs et nouveaux acquêts, transmise pour exploitation à la Ferme générale au début du règne de Louis XIV. Enfin, il permet de suivre l'ascension sociale, lente et exemplaire, de la famille Boistard, lors de la période courant de la fin du XVe au début du XVIIe siècle. Ce lignage asseoit sa propriété foncière à Plumetot de manière continue, puis, grâce à une charge de commis au greffe du Parlement de Rouen, un de ses membres achète le fief correspondant à ses acquisitions et peut alors commencer à s'agréger à la noblesse.
On notera, in fine, qu'une petite partie des archives de la maison commerciale a été réutilisée au XIXe pour établir des notes et copies d'actes divers. On les retrouve alors au verso de ces dernières.
Mots clés lieux
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Cornu alias Le Cornu : titres de filiation (1737, copie-1845).
Le Bailly, veuve Cornu, à Plumetot : correspondance reçue (1813-1833), quittances (1811-1845), avis de succession, dessin de pierre tombale (1846-1847).
Donnet (parenté Cornu) : renseignements d'état civil, dont le contrat de mariage entre Adolphe David Donnet et Marie-Madeleine Marguerite Cornu (1810-1852) ; société commerciale « Le petit matelot » (commerce de nouveautés à Paris ; acte de fondation, pièces comptables, 1846-1856) ; mise en vente de biens à Hermanville et Mathieu (1838, affiche) ; amortissement de rente Loyer (1868) ; correspondance active, quittances (1807-1859).
Mengin : notification communale pour un chemin rural à Plumetot (1903) ; extrait de plan cadastral pour les propriétés situées sur les communes de Cresserons, Douvres, Plumetot, Mathieu et Hermanville (1911, toile cirée).
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