Cote/Cotes extrêmes
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Importance matérielle
Origine
Biographie ou Histoire
Depuis les années 1930, le quartier Sainte-Thérèse dispose d'une salle paroissiale. Les habitants s'y réunissent, et des films familiaux ou à cote morale y sont déjà projetés. Détuite par les bombardements de l'été 1944, le chantier pour la reconstruction est lancé douze ans plus tard sous l'impulsion de l'abbé Villain qui parvient à fédérer des compagnons bâtisseurs et des bénévoles du quartier afin de pallier le manque de moyens financiers. Le 25 février 1960, la nouvelle salle de 540 fauteuils est inaugurée sous le nom du Lux, en présence de nombreuses personnalités du moment dont l'évêque de Lisieux, le préfet du Calvados et le sénateur-maire, Jean-Marie Louvel.
En 1962, l'arrivée d'un nouveau directeur, Gilbert Benois, va marquer le passage progressif d'une programmation paroissiale vers l'art et essai. En 1967, une partie de l'association fait scission de la tutelle paroissiale : elle prend désormais le nom d'AEP Lux et décide seule de la programmation. Les nouveaux statuts précisent alors qu'elle doit se faire "sans préjugés politiques, culturels et confessionnels". La paroisse reste propriétaire des murs jusqu'en 1978. Le Lux projette des films de recherche ou de jeunes auteurs et il est de plus en plus sollicité par le milieu scolaire. La décennie 1970 est marquée par la croissance du public.
En 1977, le Lux donne naissance à deux associations complémentaires. L'Atelier de Création Cinéma et d'Animation Audiovisuelle de Normandie (ACCAAN) est en charge de la production de films réalisés par des auteurs vivant en Basse-Normandie ou ayant un projet en lien avec la région. La SOciété de Diffusion et d'Animation Cinématographique (SODAC) permet l'exploitation des petites salles sur la côte pendant une dizaine d'étés.
Au début des années 1980, dans un contexte toujours plus concurrentiel, le Lux cherche à s'implanter dans le centre-ville de Caen. Il fait l'acquisition de trois salles : le Malherbe, rue Jean-Romain, le Vog, rue Saint-Pierre, et le Paris, avenue du Six-Juin. L'association s'en sépare finalement très rapidement les années suivantes et regagne ses bâtiments d'origine de l'avenue Sainte-Thérèse où elle réside encore aujourd'hui.
En plus du classement "Art et Essai", elle bénéficie depuis 2000 de 3 labels : "Recherche et Découverte", "Patrimoine et Répertoire" et "Jeune Public".
Pour plus d'informations : http://www.cinemalux.org/spip/-Le-Cinema-LUX-
Autre instrument de recherche
Documents en relation
- 1AV/83 : VHS 40 ans du Lux, tout un cinéma
- Les archives de l'ACCAAN sont conservées en grande partie aux Archives du Calvados
Bibliographie
Serge DAVID, Des cinémas dans la ville Caen, des frères Lumière au nouveau millénaire, Cabourg, Editions du Temps, 2010, 143 p. Consultable aux Archives du Calvados sous la cote BH/4/3766
Gaëtan RENAULT, La vie culturelle à Caen du Milieu des années 50 au choc de 1968, dossier de recherche de master 1 sous la direction de Jean-Pierre Daviet, histoire, 2006, 140 p.
Mots clés matières
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Articles de presse, synopsis, correspondance, registre.
Notes
Rencontre avec le syndicat de la psychologie clinique (1982) ; 2èmes rencontres européennes cinématographiques (1989) ; rencontres cinématographiques normandes (1994) ; rencontres et animations scolaires (1975-1987) ; rencontres UFOLEIS "Cinéma jeune public" (1982) ; soirée-débat "La mer et le littoral normand" (1983-1984) ; 2 débats "le cinéma se fait son cinéma..." (1989-1990) ; conférence "Ce maudit cinéma" (1974-1975) ; "les colloques du cinémémoire" (1991-1992)
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