Ouvrages du 15e au 18e siècle

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Mots clés typologiques

Mention d’édition

2 édition, revue, corrigée et augmentée

Lieu de publication, production et/ou distribution

Paris

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

P. F. Didot ; Mequignon l'aîné

Date de publication, production et/ou distribution

1787

Type de présentation matérielle et importance matérielle

2 volumes

Pagination

XXIV-499-510 pages

Présence d'illustration

illustrations en noir et blanc

Dimensions et unité de dimensions

10x17 cm

Note de résumé

Jacques Bernardin Henri de Saint-Pierre, ou plus communément Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, est un écrivain et botaniste français, né le 19 janvier 1737 au Havre et mort le 21 janvier 1814 à Éragny (Val d'Oise). Après avoir appris chez un curé, à Caen, les éléments des langues anciennes, il lit avidement Robinson Crusoé et demande à voyager sur la mer. Un de ses oncles, capitaine de navire, qui va à la Martinique, le prend à son bord alors qu'il n'a que 12 ans. Revenu au Havre, il est mis au collège des Jésuites de Caen puis au collège de Rouen. Il entre ensuite à l'École nationale des ponts et chaussées, en sort ingénieur. En 1761, il obtient d'être envoyé comme ingénieur à l'île de Malte, que menacent les Ottomans. Mais, la guerre n'ayant pas lieu, il rentre à Paris avec l'intention d'enseigner les mathématiques. Ne trouvant pas d'élèves et pour échapper à la misère, il part à travers l'Europe jusqu'en novembre 1766. Sans ressources, criblé de dettes, partout éconduit, Bernardin sollicite et obtient un brevet de capitaine-ingénieur pour l'Île de France (actuelle Île Maurice) grâce à la protection du baron de Breteuil et part en 1768. Sur place, il fonde l'un des premiers programmes de conservation de la nature. Il demeure trois ans aux Mascareignes, et rapporte ces voyages dans un gros ouvrage publié à son retour en 1773, Voyage à l'Île de France, à l'île Bourbon et au cap de Bonne-Espérance, par un officier du roi. Ce récit sous forme de lettres à un ami lui vaut l'inimitié de la cour parce qu'il donne des détails aussi exacts qu'indiscrets sur les désordres de la colonie et sur la lamentable situation des noirs. Il prépare ensuite la publication de ses Études de la nature. Il passe tout l'hiver de 1783 à 1784 à recopier cet ouvrage, à y ajouter, à y retrancher. Après la publication des Études, l'auteur devient àun grand homme et favori de l'opinion. Paul et Virginie (1788) ne rencontrent pas, à leurs débuts, l'accueil espéré et, sans l'intervention du peintre Vernet, il l'aurait certainement détruit. En 1792, il est nommé intendant du Jardin du Roi, place supprimée en 1793. Appelé, vers la fin de 1794, à professer la morale à l'École normale de l'an III instituée par la Convention. En 1795, il est nommé membre de l'Institut de France, dans la classe de Morale (actuelle Académie des sciences morales et politiques). Il est élu à l'Académie française en 1803. Dans les Études de la nature, il a, suivant ses propres paroles, d'abord eu l'idée d'écrire une histoire générale de la nature mais, renonçant à un plan trop vaste, il s'est borné à en rassembler quelques portions. Dans la première partie, dirigée contre les athées, dont il fait des partisans du désordre et du hasard, il leur oppose l'ordre et l'harmonie de la Nature, où il trouve d'admirables thèmes pour son talent. Vers la dixième étude, il commence plus directement l'exposition de ses vues et des harmonies telles qu'il les conçoit : le jeu des contrastes, des consonances et des reflets en toutes choses. La dernière partie de l'ouvrage est surtout relative à la société, à ses maux et aux remèdes qu'on y peut apporter.

Tome premier

Cote/Cotes extrêmes

BH/8/5608/1

Modalités d’acquisition

N° entrée : 9642

Notes sur l'exemplaire en main

Couverture en cuir avec dorure sur chasses et dos.