Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
Né en 1840 à Lyon, diplômé de l'école centrale des arts et manufactures (actuelle école Centrale Paris), Aimé Olivier épouse Rose Pastré, héritière d'une riche famille d'armateur marseillais (le château Pastré à Marseille accueille aujourd'hui le musée de la Faïence) proche de Jules-Charles Roux. Le nom de comte de Sanderval lui est donné par le roi du Portugal, d'après le nom d'un territoire du Foutah-Djalon.
Inventeur de la roue à rayons, il fonde la première usine de vélocipèdes, la Compagnie Parisienne des Vélocipèdes.
Passionné depuis toujours par les récits de voyage, il monte entre 1880 et 1919 cinq expéditions dans le Foutah-Djalon (centre de la Guinée actuelle),. Le royaume du Foutah-Djalon est alors un royaume peul indépendant, une théocratie dominée par l'Almamy (de imam). Sanderval est un des premiers européens à approcher l'Almamy, dont il gagne la confiance au point de se voir concéder une royauté au Kahel. Il obtient également l'autorisation de tracer une ligne de chemin de fer traversant le pays, de l'Atlantique au Niger, qui sera un de ses grands projets. Il espère susciter l'effondrement de l'institution, dont il perçoit le caractère autocratique et profondément inégalitaire, et la mise en place d'une colonisation française pacifique et profitable à tous. Il est ainsi le témoin des dernières années d'indépendance du royaume, puis de la colonisation de la région par la France à partir de 1897.
Sanderval mêle démarche d'explorateur, d'ethnologue et de colonisateur "privé". Il est profondément imprégné des préjugés de l'époque, mais qu'il mêle à un esprit volontiers idéaliste et moderne. Connu en France par ses carnets de voyage, il se sent en butte à l'incompréhension de l'administration coloniale qui ne le prend pas au sérieux malgré sa fine connaissance du pays.
Sa case (ou une reconstitution...) est visible au musée national de Conakry, et il a donné son nom au quartier chic de la ville, "Sandervalia".
Modalités d'entrées
Déposé sans contrat de dépôt par le petit-fils d'Aimé Olivier de Sanderval, Bruno Olivier de Sanderval. Né en Guinée-Conakry en 1926, il s'était installé en 1951 dans le pays d'Auge, à Brévedent, pour prendre la tête d'un domaine agricole avant d'être élu conseiller général de Blangy
Présentation du contenu
Le fonds est très riche, avec notamment de nombreuses pièces consacrée à l'usine de vélocipèdes (brevets, gravures, affiches publicitaires, registres) et des plaques de verre remarquables malgré leur mauvais état sur les expéditions en Afrique d'Aimé Olivier de Sanderval. A noter que la famille conserve également encore de nombreuses plaques de verre et archives.
Le fonds conserve également plusieurs carnets (64J/17) qui ont servi à la publication de ses ouvrages par la Librarie maritime et coloniale, mais qui semblent en eux-mêmes inédits et mériteraient sans aucun doute l'édition.
Conditions d'utilisation
La communication est autorisée, mais aucune réutilisation n'est possible sans l'autorisation des propriétaires.
Bibliographie
Terno Monemembo, Le Roi de Kahel, Ed. Seuil, 2008. Une vision très romancée de l'aventure de Sanderval, prix Renaudot 2008
Baudouin Roumens, Aimé Olivier de Sanderval, l'Almamy Blanc du Foutah Djalon, roi de Kahel. Ed. La Thune, Marseille, 2011 (épuisé)
Les récits de voyage de Sanderval :
- Conquête du Foutah-Djalon, Paris, 1899. Récit de ses aventures au royaume du Foutah-Djalon, depuis sa première expédition en 1880 jusqu'à la prise de pouvoir par la France en 1897.
- Les rives du Konkouré, de l'Atlantique au Foutah-Djalon, Paris, 1900. Description géographique du cours du Konkouré, exploré en pirogue avec son fils, probablement dans le projet d'établissement d'une ligne de chemin de fer suivant le cours d'eau.
- De l'Atlantique au Niger par le Foutah-Djalon, carnets de voyage (1879-1880). Paris, 1892.
Mots clés matières
Présentation du contenu
Cote/Cotes extrêmes
Autres Cotes
Date
Présentation du contenu
Journaux complets. - Le Vélocipède, n° 1 à 5, 9, 12-13, 15-16, 18, 22 (1er janvier-18 juillet 1874) ; Le Figaro, supplément littéraire, (4 octobre 1890) ; Le Vélocipède illustré, 8 décembre 1892 et 5 juillet 1896 ; Le Petit Marseillais, 29 novembre 1907 ; La Croix du Dimanche, 19 juin 1938.
Coupures de journaux. - Le Tintamarre, 16 mai 1869 ; Le Petit Moniteur Universel, 28 mai 1869 ; Le Vélocipède Illustré, juin 1869 ; L'Univers Illustré [1871] ; Excelsior, 7 avril 1935 ; Le Petit Journal, 4 juin 1938 ; Samedi-Soir, 17 décembre 1953 ; Seine-et-Marne Matin, 17 septembre 1964 ; Lisette, 14 juillet 1965.
Notes
Le Figaro : voir l'article "La Reine Bicyclette - histoire du vélocipède depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours".
Le Petit Marseillais : voir "Le vélocipède et l'automobile ont des origines marseillaises", article sur la modernisation apportée par Aimé Olivier de Sanderval au vélocipède, à l'automobile et à l'aviation.
La Croix du dimanche : voir un article sur l'inaugiration de la plaque commémorative de la première course à vélocipède organisée dans le monde par la "Compagnie Parisienne".
Le Tintamarre : voir un article sur une visite à la "Compagnie Parisienne".
Le Petit Moniteur Universel : voir l'article "Le cheval de ceux qui n'en ont pas !!", article sur les ateliers de la "Compagnie Parisienne".
Le Vélocipède Illustré (coupure) : voir le programme des courses du Pré-Catelan.
L'Univers Illustré : voir un article sur le vélocipède.
Excelsior : voir un article sur l'histoire sommaire de la bicyclette.
Le Petit Journal : voir "du vélocifère à la bicyclette", article récapitulant différentes inventions, gravure représentant des vélocipèdes pour dames en 1819.
Samedi-soir : dessin pour mentionner "qu'en 1868 en Espagne, on vit des vélocipèdes remplacer les chevaux des picadors dans les courses de taureaux".
Lisette : voir un article avec dessins sur l'histoire du deux roues.
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