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Ouvrages du 15e au 18e siècle
Mémoire sur la navigation de l'Orne inférieure, ou projet des ouvrages à exécuter pour l'établissement d'un grand port de commerce sous les murs de Caen et d'un port militaire sur le rivage de Colleville / Rapport et procès-verbal des opérations de la Commission envoyée à Caen, en floréal an 6, par le Ministère de l'intérieur, (...), pour examiner les travaux entrepris sur la rivière d'Orne, sous les murs de Caen, ainsi que les dépenses auxquelles ils ont donné lieu, et les moyens que 'on peut employer pour reprendre ces travaux et les conduire à leur perfection
Lieu de publication, production et/ou distribution
Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur
Imprimerie Bailleul / Imprimerie de la République
Date de publication, production et/ou distribution
illustrations en noir et blanc et en couleur
Dimensions et unité de dimensions
"Mémoire sur la navigation de l'Orne inférieure, ou Projet des ouvrages à exécuter pour l'établissement d'un grand port de commerce, sous les murs de Caen, et d'un port militaire sur le rivage de Colleville." / Par J.M.F. CACHIN, ingénieur en chef des ponts et chaussées. - (Suivi de) Rapport sur un projet d'ouvrages à exécuter pour l'établissement d'un nouveau port sous les murs de Caen... / (Marie de) PRONY. - (Suivi de) Rapport et procés-verbal des opérations de la Commission envoyée à Caen... / (Claude Jean- Baptiste) JALLIER, (N.) PITROU et (Antoine Nicolas).
L'ouvrage comprend un plan Général des travaux pour l'établissement d'un Port, sous les murs de Caen. (A gauche du plan : l'île Saint-Jean. En bas à gauche : le quartier de Vaucelles. En haut au centre : l'Abbaye-aux-Dames. Au centre et à droite : le projet d'aménagement du bassin Saint-Pierre et les rectifications des méandres de l'Orne dans la prairie Saint-Gilles.)
Le baron Joseph Marie François Cachin, né à Castres le 2 octobre 1757, mort à Paris le 23 février 1825, est nommé ingénieur aux travaux maritimes dans la généralité de Rouen. Il est d'abord chargé de l'amélioration du port de Honfleur. Il propose la construction d'un canal parallèle à la Seine, entre Quillebeuf et la mer, mais la Révolution française empêche l'étude du projet. Il est porté à la tête de la commune de 1790 à 1792. Nommé ingénieur en chef du Calvados, il travaille au canal de Caen à la mer, et à l'établissement de marine militaire dans la fosse de Colleville à l'embouchure de l'Orne. En 1792, il participe à la commission chargée d'étudier les travaux de la rade de Cherbourg, que la chute de la monarchie suspend. Passé directeur des travaux maritimes après le 18 brumaire et inspecteur général des ponts et chaussées en 1802, il reprend les réflexions de la commission sur les travaux de Cherbourg, et publie un rapport en juillet 1802 dans le Moniteur, où il préconise la construction d'une batterie défensive centrale sur la digue. Pendant 20 ans, il conclut l'édification et la fortification de la digue, réalise l'amélioration du port de commerce, et le creusement des bassins du port militaire, constituant le Nouvel arsenal. Il publie en 1820 un mémoire sur la digue de Cherbourg comparée au breakwater de Plymouth, et meurt en fonction. Les travaux sont terminés par Louis Benoît Fouques-Duparc.
BH/8/10335
N° d'entrée : 22994 ; Modalité d'acquisition : achat (Librairie Fougerolle) ; Date d'acquisition : avril 1999
Notes sur l'exemplaire en main
Couverture en cuir avec dorure sur chasses, plats et dos.
Notes manuscrites sur pages de garde (notamment formules mathématiques).