D'après les informations détenues par la famille Bonchamps, François de Bonenfant, né en 1541, fils naturel de Richard de Bonenfant, obtint de Henri IV, confirmation de sa légitimation et noblesse par lettres patentes de 1599, à la suite de plusieurs procès contre son cousin germain, Charles de Bonenfant. De nouvelle lettres patentes de 1608 l'autorisèrent à prendre le nom de Bonchamps à la place de celui de Bonenfant, avec concession de nouvelles armoiries. François de Bonenfant devint le premier porteur du patronyme Bonchamps dont des descendants portent encore le nom.

Les archives contenues dans ce fonds proviennent essentiellement de Gabriel Augustin Louis de Bonchamps (1718-1769), sieur de Fierville, et de son épouse Anne Marguerite Eulalie de Vigneral (1736-1810), fille de Charles Guillaume de Vigneral (1702-1757), seigneur et patron honoraire de Quatre-Puits, de Valmeray et de Cesny-aux-Vignes, et de Jeanne Dumont. Ce fonds d'archives a été enrichi par les générations suivantes pour échoir, en ligne directe, à Robert (1867-1922), comte de Bonchamps, ancien propriétaire du château d'Ouézy. Les de Bonchamps habitaient Le Breuil (terre de Fierville) avant la Révolution, puis ensuite à Ouézy, où ils avaient des possessions héritées de Jeanne Dumont. Ils y firent construire un château toujours existant.

Pour illustrer ce propos, est joint un fragment généalogique de la descendance de Richard de Bonenfant (XVIe siècle), frère de Jean de Bonenfant, seigneur de Magny-le-Freule et du Breuil.

Peu d'archives ont été conservées par la famille de Bonchamps (la famille a le souvenir qu'une partie aurait été confiée juste avant la Première Guerre mondiale à un archiviste/généalogiste du nord de la France et jamais récupérée par la suite).

Les archives antérieures à la Révolution qui ont été conservées par la famille ont fait anciennement (fin XVIIIe s.?) l'objet d'un classement avec analyse des pièces, peut-être par Pierre Retout, "feodiste" demeurant à Mézidon, agent d'affaires, représentant madame de Vigneral, veuve de Bonchamps, dans un acte du 5 janvier 1787 (1J/445). Ne subsiste parfois que la chemise sur laquelle figure l'analyse, le document original ayant été retiré de la chemise qui le contenait.

Don  en 2019 (entrée n°2019-5800).

Communicable

Une autre partie des archives (biens à Commeaux dans l'Orne) a été confiée par le donateur aux Archives de l'Orne en août 2019 (599J).