155J - Henri Le Boullanger, architecte

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Cote/Cotes extrêmes

155J/1-155J/935

Autres Cotes

F/4224-F/4484 ; CPL/1335-CPL/2121 (Ancienne cote)

Description physique

51, 8 ml

Origine

Le Boullanger, Henri

Biographie ou Histoire

Le père de Henri Le Boullanger était encore maître menuisier rue de Falaise, à Caen, lorsque son fils, ses études secondaires terminées, choisit de préparer les cours par correspondance de L'Ecole Spéciale des Travaux Publics du Bâtiment et de l'Industrie, à Paris. Travaillant comme commis chez des architectes caennais (G. Morice, A. Postel), il réussit le concours de conducteur de travaux-dessinateur (1925) et s'emploie alors à enrichir son expérience professionnelle au cours de petits travaux d'aménagement qu'il réalise lors de commandes particulières.
Les activités charitable et syndicale le tentent également. Il devient secrétaire de L'Association des Commis Architectes de Caen (1926), et adhère parallèlement à L'Association Catholique de la Jeunesse Française. Dans cette dernière structure, il donne des conférences à Saint-Michel-de-Vaucelles, sa paroisse. Les problèmes économiques et sociaux de la France de l'entre-deux guerres (insalubrité des logements, protection des mineurs, le passionnent suffisamment pour les évoquer dans le cadre du syndicalisme chrétien, par le biais de cours professionnels de dessin bénévoles.
Ces préoccupations trouvent un écho dans ses premières études et réalisations : projets d'établissement thermal à Pau (1928-1931), gymnase de la salle Jeanne d'Arc de Vaucelles (1928), école maternelle au quartier de La Demi-Lune, à Caen (1930-1932).
Il est recruté par les services municipaux de la ville de Caen en 1930, en tant que conducteur de travaux. En 1934, il y est nommé architecte adjoint, et conserve ce poste jusqu'en 1959, semble-t-il. Dès 1943, il travaille en collaboration avec le Génie rural, et y trouve une orientation nouvelle dans l'exercice de sa profession. Les cantons de Clécy et de Morteaux-Coulibeuf seront désormais les terrains de prédilection de son activité, tant sur le plan des projets communaux que des réalisations individuelles.
Agréé par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, l'occasion lui est ainsi donnée de s'occuper activement des immeubles endommagés par la guerre : maisons particulières, exploitations agricoles, voire des chantiers plus importants comme ceux d'Hérouvillette (hameau de Sainte-Honorine-La-Charderonnette), de Clécy, Escoville et Caen (Docks Fouquet, immeuble Lamy).
A partir de 1950, les reconstructions alternent avec des projets communaux et un chantier de longue durée se dessine : l'ensemble des HLM du Chemin-Vert, à Caen (1948-1973).
La dernière période professionnelle (1960-1979) est essentiellement marquée par des projets résidenciels, à Caen et à Cabourg, avec, en complément, les demandes d'expertise venant de la part des tribunaux (TGI de Caen et d'Alençon) et des compagnies d'assurance.
Henri Le Boullanger décède en 1979, dans la maison familiale du Boulevard Leroy, dont il avait lui-même conçu les plans en 1932.

Histoire de la conservation

Cotes manquantes : CPL/2034, CPL/2077, CPL/2120-CPL/2121

Modalités d'entrées

Au mois de juillet 1985, les héritiers d'Henri Le Boullanger ont déposé aux Archives du Calvados, les archives que ce dernier avait constitué au cours de sa carrière d'architecte : 259 liasses et quelque 1200 calques, dessins et contretypes qui forment un fonds cohérent (le 4ème fonds d'architecte entré aux Archives du Calvados, après les fonds Nicolas, Rème et Hallier).

 

Conditions d'accès

Communicable

Conditions d'utilisation

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Documents séparés

Archives du Calvados

1J/313 - Clochers de l'hôtel d'Escoville et de l'église Saint-Pierre de Caen : couverture du catalogue de la bibliothèque de la société française des architectes : croquis probablement dessiné par Henri Le Boullanger (2e moitié du XXe siècle).

Lotissement

Cote/Cotes extrêmes

155J/598

Autres Cotes

CPL/1405 ; CPL/1409 (Ancienne cote)

Date

1938

Particularité du document

2 plans