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Biographie ou Histoire
La famille Borel, à Marseille au début du XIXe siècle, est valorisée en la personne de Paul Borel, polytechnicien associé à la finalisation technique du canal de Suez par son ami et associé augeron Alexandre Lavalley, ingénieur et homme d'affaires inventif.
Il avait épousé en secondes noces, à Lisieux, Louise de Formeville, fille du magistrat Henri de Formeville, historien bien connu. Sa mort précoce n'entama pas la position sociale et financière de la famille, déjà bien établie.
Un de leurs fils, Maurice Borel, Normalien, entama une carrière sans faute au Quai d'Orsay, le conduisant jusqu'au rang de ministre plénipotentiaire. Marié en 1883 avec Rachel Béatrix Lafont de La Vernède, cinq fils naissent, et réussissent également de brillantes études. La guerre de 1914 détruit cette harmonie : les trois aînés meurent au combat ; ce sont Paul Borel, interne aux Hôpitaux de Paris (qui partageait avec sa mère le goût des musées de peinture) en septembre 1914, Jean Borel, secrétaire d'ambassade, en 1916, et Guillaume Borel en 1918.
Rachel Béatrix Lafont de la Vernède, décédée avant le conflit, laisse un ensemble de manuscrits considérable, et à l'évidence dépareillé. Avec beaucoup d'aisance et de talent dans ses descriptions, elle met parfois en scène sa propre vie sociale, identique à celle décrite, à la même période, par Proust, Cocteau ou Morant. La vie viennoise à l'ambassade de France, vue par une jeune mariée, est un petit chef d'œuvre de drôlerie et de parenté quasi saint-simonienne.
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Les papiers Formeville apportent un complément non négligeable au fonds déjà présent aux Archives du Calvados.
Intégrées en plusieurs fois, les collections de Henri de Formeville sont essentielles à l'histoire de Lisieux, ville mise à mal par les combats de la Libération. Les pièces familiales, assez nombreuses, permettent de suivre l'évolution d'une famille notable depuis le XVIe siècle, même si la tentation généalogique poussait l'érudit dans des réalités assez peu convaincantes pour les premiers degrés.
En dernier lieu, la famille Borel, par héritage, devint détentrice des archives d'un oncle par alliance à la mort de ce dernier, en 1900. Théodose de Croissy (Marie, Joseph, Saint-Hilaire, Théodose Caron-Le Noël-Le Sieurre de Croissy) n'eut en effet pas de postérité de son mariage en 1862 avec Berthe de Formeville.
Les archives familiales Le Sieurre couvrent les XVII-XIXe siècles, et illustrent l'évolution du milieu juridique, à Amiens, vers les carrières militaires. Une certaine aisance, de bonnes alliances, et le goût du service en font des monarchistes convaincus au sortir de l'Ancien Régime.
Documents en relation
Concernant la famille de Formeville :
F/5051, F/5488-F/5501, F/6226-6227, F/6240, F/6286, F/6517
6G/1473-6G/1506.
NOUVACQ/141-NOUVACQ/150, NOUVACQ/163-NOUVACQ/164, NOUVACQ/601(?), NOUVACQ/2435
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Présentation du contenu
Manuscrit corrigé, avec épreuve d'impression d'un fragment, et carte de la Société des Chemins de fer romains, offerte en supplément au Journal des Chemins de Fer.
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Communicable
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