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Biographie ou Histoire
Selon une correspondance conservée par la famille Le Prévost de La Moissonnière, descendante d'Henri Flandin, héritier de Julie de Chefdhostel, la partie du chartrier Chefdhostel figurant dans cet inventaire fut empruntée par Bernard d'Ymouville pour consultation. Restée chez M. d'Ymouville jusqu'à son décès, elle fut mise en vente avec de nombreux autres documents chez le commissaire-priseur de Bayeux en 1996 et entra ainsi dans les collections publiques (partie principale aux Archives du Calvados et autre partie aux Archives de Seine-Maritime). La vente n'ayant pas été contestée dans les délais requis, le fonds est définitivement entré dans le domaine public.
Histoire de la conservation
Le volume général du fonds B. d'Ymouville (classé en 27F), mis en vente à la suite de son décès, était particulièrement important, comprenant, en vrac, les notes d'érudits du défunt, celles du chanoine Simon, archiviste diocésain, et de nombreux dossiers de pièces originales, dont certaines provenant des archives du commandeur H. Lecourt.
Deux fonds constitués ont été identifiés : les chartriers Léonard de Rampan (139J) et Chefdhostel (140J), qui font l'objet d'instruments de recherche séparés.
Modalités d'entrées
Achat sur la succession de Bernard Le Conte d'Ymouville, en salle des ventes de Bayeux (1996).
Présentation du contenu
Fonds familial cohérent encore qu'incomplet (2,5 ml environ, avec des lacunes visibles dans la numérotation des liasses du chartrier au XVIIIe s.) concernant sur la longue durée (vers 1550-1910) le lignage familial Chefdhostel (de Chef d'Hostel), maîtres de navire (fin XVIe s.) puis marchands drapiers de la Religion réformée, originaires de Vatteville-la-Rue, au Pays de Caux.
François Chefdhostel, sieur de la Roche, migre de Pont-Audemer pour s'installer à Rouen, vers 1618. Il fit la demande vers 1640 du statut de bourgeoisie, validée par un arrêt du Conseil privé du roi en 1642.
La réussite dans le négoce du textile permet à ses descendants de prospérer financièrement, et de consacrer une grande partie des bénéfices commerciaux à l'arrondissement de leur patrimoine foncier, centré sur les paroisses d'Etreville et de Cauverville, assez loin de la capitale haut-normande.
Restés dans leur foi réformée et parents de nombreuses familles protestantes dans les milieux du négoce et des offices de justice mineurs, les Chefdhostel bénéficient néanmoins, après 1685, de privilèges royaux de commerce avec l'Angleterre, et accessoirement avec le Portugal.
Louis Chefdhostel quitte la pratique pour devenir un temps officier de cavalerie, puis, rentier, s'appliquer assidument à une réflexion sur les principes et applications de la mécanique, dans le cadre réputé de l'Académie des Sciences de Rouen.
C'est probablement lui qui organise les papiers de famille en leur donnant un classement rigoureux, vers 1760.
Au XIXe siècle, les Chefdhostel prennent insensiblement la particule et vivent de leurs terres, dans leur château de la Thuilerie à Cauverville (Eure). Parmi les nombreux dossiers d'alliances, on notera plus particulièrement la part importante des familles rouennaises de confession réformée et le sort de leurs membres après la Révocation de 1685.
Documents séparés
Une autre partie du chartrier est conservée au manoir de la Thuillerie à Cauverville (Seinte-Maritime) et une autre aux Archives de Seine-Maritime (182J).
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