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Date
Description physique
Biographie ou Histoire
Alcide Goupil est né le 23 octobre 1882 à Lisieux. À treize ans, il entra au service du journal local le Lexovien. Il vendait le journal dans la rue, mais, curieux, il s'initia à la reliure puis à la photographie. C'est ce qui lui ouvrit la voie du reportage. Bardé d'appareils, il immortalisa tout sur des plaques de verre. C'est ainsi qu'il fixa, entre autres et pour l'éternité, les fêtes des préparatifs de la Béatification de Thérèse Martin, mondialement connue sous le nom de sainte Thérèse de Lisieux et édita, à son nom, des cartes postales sur l'événement. De nombreux Lexoviens se souviennent encore du personnage se déplaçant en ville comme à la campagne, avec son vélo Solex, sa canne et ses grosses lunettes. Gravement blessé à la guerre en 1914-1918, il est à nouveau douloureusement frappé par la Seconde Guerre mondiale lors des bombardements de la ville en juin 1944, où il perdit des membres de sa famille et fut lui-même entièrement sinistré. C'est très probablement à cette occasion que disparurent ses clichés antérieurs à 1944. L'imprimerie du journal fut également entièrement détruite, mais, dès le 15 juin 1945, le Lexovien paraît à nouveau. Alcide Goupil, devenu gérant, décéda dans les locaux de son journal le 15 mars 1965. Il avait quatre-vingt-trois ans. Dans la journée, il avait encore supervisé sa dernière mise en page.
Modalités d'entrées
Fonds déposé aux Archives du Calvados par la Société Historique de Lisieux.
Présentation du contenu
Les photographies d'Alcide Goupil concernent l'actualité de Lisieux (Calvados) et des villages avoisinants dans les années 1945-1965. De nombreux clichés font revivre la reconstruction de la ville et la vie quotidienne qui se réorganise après la seconde guerre mondiale. Lisieux, comme plusieurs villes de Normandie, a connu les terribles destructions de l'été 1944. La ville fut détruite à 80 %. Alcide Goupil a également fixé sur ses plaques de verre de nombreux événements de la vie locale et régionale : fêtes foraines, processions religieuses, communions, mariages, inhumations, foires, rencontres sportives, notamment le cyclisme, avec, entre autres, les débuts de grands champions normands comme Jean Bobet et son frère Louison...
Le fonds a été décrit comme un catalogue analytique qui regroupe les 1 300 premières plaques de verre numérisées, soit 1/10ede l'ensemble du fonds.
Le repérage des plaques de verre n'a pu être effectué qu'à partir d'un long travail préparatoire. C'est tout d'abord la recherche des images dans la presse de l'époque (Lexovien Libreet le Paris-Normandie). Après avoir identifié l'événement journalistique, s'en est suivi un travail de regroupement et de classement des images.
Ce classement a été organisé en quatre grandes parties comportant des chapitres généraux constitués d'un résumé et d'une synthèse élaborée à partir de la presse et des photographies elles-mêmes.
Les deux premières parties traitent de la destruction en 1944 de Lisieux et de ses alentours, puis de leur reconstruction.
Les deux dernières parties abordent l'actualité au quotidien.
Conditions d'accès
Les documents originaux ne sont pas communicables.
Conditions d'utilisation
Société Historique de Lisieux - droits réservés -
Existence et lieu de conservation de copies
Numérisation réalisée par les Archives du Calvados.
Bibliographie
Didier Paillard et Catherine Montaigne, Lisieux en transparence, les photographies d'Alcide Goupil, La reconstruction 1945-1953, Direction des Archives du Calvados, Caen, 2006, 320 p.
Daniel Deshayes, Didier Paillard et Catherine Montaigne, "Le sauvetage et l'exploitation des treize mille cinq cents plaques de verre d'un photographe de presse (Alcide Goupil, 1882-1965)", dans Genres et usages de la photographie, Collection Actes des Congrès des sociétés historiques et scientifiques, 127e congrès national des sociétés historiques et scientifiques, Arles, 2007, p.157-170.
Mots clés lieux
Mots clés personnes
Mots clés typologiques
Présentation du contenu
Lisieux est déclarée officiellement sinistrée le 3 mars 1945 et est tenue d'établir un Plan de Reconstruction et d'Aménagement. Les travaux font l'objet d'une planification qui s'inscrit dans une politique insufflée par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
Ce vaste chantier est dévolu à Robert Camelot (1903-1992) qui devient officiellement l'architecte en chef pour la reconstruction de la ville de Lisieux. Il élabore, entre 1945 et 1947, plusieurs avant-projets avant l'adoption du plan définitif validé par le Comité National d'Urbanisme le 23 janvier 1947.
Mots clés matières
Présentation du contenu
La remise en état de la voirie est un des enjeux majeurs dans la reconstruction de la ville. Indispensable au bon fonctionnement de l'économie locale, elle doit faciliter la circulation des personnes, des véhicules et des marchandises.
Ces travaux s'inscrivent dans le plan d'urbanisme qui privilégie l'élargissement des chaussées, notamment les grandes avenues et les places, pour répondre aux nouvelles règles de circulation et désengorger la ville.
Sur le terrain, ce n'est pas simplement la réfection de la chaussée mais également l'installation des réseaux souterrains. C'est une gêne quotidienne pour la population.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Création d'une nouvelle rue parallèle au boulevard Jeanne d'Arc, qui prolongera l'ancienne rue d'Ouville jusqu'à la rue Pont-Mortain.
Commune : Lisieux (Calvados), Ouville (rue d')
Paris-Normandie, 28 septembre 1950 (ph. publ.)
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