Ce catalogue est un repérage en cours de sceaux relativement bien conservés. Les sceaux conservés uniquement à l'état de trace n'ont pas été cités. Les cotes peuvent correspondre à des dossiers plus importants dans lesquels se trouvent les sceaux considérés. Une concordance est également en cours, à la fin de l'inventaire, entre les cotes actuelles et l'atlas des sceaux dessiné par Léchaudé d'Anisy, annexe à l'inventaire des chartes réalisé par Léchaudé d'Anisy, dont un exemplaire annoté avec la concordance des cotes est en ligne, sous la cote BH/8/258/1 et BH/8/258/2.

Si de nombreux sceaux ont été endommagés, voire irrémédiablement détruits depuis les travaux de Léchaudé d'Anisy au début du 19e siècle, beaucoup sont encore lisibles. Si certaines empreintes étaient connues de longue date, comme le sceau de Guillaume du Hommet (H/912/3), d'autres ont été redécouverts à l'issue de ce travail de repérage, comme le sceau de Raoul de Giberville parfaitement bien conservé (H/6564).

Les empreintes peuvent se trouver dans l'ensemble des fonds de la série H, mais le fonds de Saint-André-en-Gouffern est le plus riche de ce point de vue.

Demay a travaillé sur ces moulages en 1868 après l'arrivée du premier archiviste départemental formé à l'Ecole des Chartes, Eugène Chatel, qui évoque ce travail dans son rapport au préfet. A l'époque, les actes distraits par Léchaudé d'Anisy ont pu être récupérés en partie, mais le fonds est dans un état de grand désordre, et absolument pas coté ni classé. Demay ne peut donc que donner la référence du fonds d'origine, et aucune concordance n'a été établi avec les cotes actuelles au moment du classement qui ne fait pas un travail fin à la pièce.

La date du document, et la concordance entre les actes décrits à la pièce et de manière chronologique par Léchaudé d'Anisy et les cotes actuelles, lorsqu'elle existe et est fiable, a permis malgré tout d'identifier quelques cotes.