Date
Description physique
Origine
Biographie ou Histoire
La genèse de la Société des Mines de Soumont (1900-1914)
Les recherches de minerai à Soumont débutent en 1900 et la concession est accordée en décembre 1902 à quatre caennais. Toutefois, ils n'ont pas assez de moyens financiers pour mettre en place les installations nécessaires à l'extraction du minerai.
En 1907, l'exploitation de la concession est reprise. Les statuts de la SMS sont déposés à Caen, par un groupe d'actionnaires français, qui sont des intermédiaires du sidérurgiste allemand, August Thyssen. Les industriels allemands exploitent alors de nombreuses concessions minières en Normandie. Afin d'apaiser les tensions suscitées par ce qui est presque considéré par l'opinion publique comme une invasion, les intérêts allemands doivent être francisés par l'intermédiaire d'actionnaires français, comme au sein de la SMS.
Les sidérurgistes allemands s'intéressent au minerai de fer Normand, car outre-Rhin, les réserves en fer diminuent rapidement et les gisements lorrains, largement reconnus et exploités par des sociétés françaises, ne sont plus intéressants. Par contre, en Basse-Normandie, restée rurale, le bassin ferrifère n'est presque pas exploité et les gisements de fer semblent importants . Toutefois, la plupart des concessions de Basse-Normandie n'eurent que des existences éphémères ou n'ont produit que de faibles quantités de minerai. En 1913, sur les 21 concessions bas-normandes existantes, 17 sont détenues directement ou indirectement par des capitaux allemands
August Thyssen s'intéresse au minerai de Soumont, car il souhaite construire, à 20 km de Soumont, près du port de Caen, des hauts-fourneaux et une aciérie. Ce complexe sidérurgique, qui n'a jamais été construit, aurait été alimenté par le minerai de Soumont et la proximité du port de Caen aurait réduit le coût des exportations par la mer du surplus de minerai et de l'acier produit à Caen. Surtout, la construction d'une aciérie en France aurait permis à Thyssen d'y écouler une partie du charbon extrait dans ses mines en Allemagne, où la production est limitée par des quotas .
En 1910, Thyssen s'associe à un industriel français, Louis Le Chatelier. Ils créent la Société des Hauts-Fourneaux de Caen, transformée en 1912 en Société des Hauts-Fourneaux et Aciéries de Caen (H.F.A.C), mais ils ne construisirent jamais les hauts-fourneaux. Seule la mine de Soumont est exploitée avant 1914 et une partie du minerai est exportée en Allemagne. L'autre partie est stockée à Soumont en attendant la mise en place de fours de grillage, qui auraient permis d'augmenter la teneur en fer du minerai.
Jusqu'à la guerre, la SMS occupe plus de 300 ouvriers et atteint en 1913 une production de 71600 tonnes. La croissance rapide de la Société et le projet de construction de l'aciérie amena d'ailleurs la « Revue Illustrée du Calvados » à écrire en juin 1913 que « près de Caen, un Creusot s'élève ».
L'impulsion décisive après la Première Guerre mondiale (1914-1939)
Dès 1914, la SMS est mise sous séquestre : August Thyssen n'a plus le droit d'exploiter le minerai de Soumont. L'extraction est d'abord fortement ralentie, puis totalement arrêtée lors de l'ennoyage de la mine et de la destruction des installations en surface.
En 1916, le dénoyage est entrepris et la Société Schneider & Cie du Creusot qui acquiert la SMS et relance le projet de construction d'un complexe sidérurgique près du port de Caen, en fondant la Société Normande de Métallurgie (SNM). En 1917, l'extraction reprend à Soumont et parallèlement, le premier haut-fourneau est mis à feu à Caen, assurant des débouchés au minerai de fer de Soumont.
A partir des années 1920, le minerai est enrichi par grillage dans trois fours récupérés à Ossès-Banca. En 1920, la mine de Soumont est aussi reliée à l'aciérie de Mondeville et aux hauts-fourneaux de Caen par un chemin de fer minier privé, déclaré d'utilité publique dès 1912. Pourtant, la même année, la surproduction d'acier en Europe oblige la Société Normande de Métallurgie (SNM), et la SMS a ralentir leur activité.
En 1924, la Société des Hauts-Fourneaux et Aciéries de Caen (H.F.A.C) absorbe la SNM et donne naissance à la Société Métallurgique de Normandie (SMN), qui rassemble l'aciérie de Mondeville, les hauts-fourneaux de Caen, et sa filiale, la SMS.
La SMN reste le principal actionnaire de la SMS tout au long de son histoire. La SMS fournit exclusivement les hauts-fourneaux de Caen, qui produisent de la fonte pour l'aciérie . A partir du milieu des années 1920, l'embauche d'immigrés croît, car les travaux de la mine et de la sidérurgie naissante ne constituent pas des perspectives d'avenir attrayantes pour la main-d'œuvre normande encore proche de la vie rurale. L'arrivée de Polonais dans les mines du Calvados, et particulièrement à Soumont, est massive : les mineurs polonais représentent plus de la moitié des effectifs de la SMS . L'embauche est organisée par des associations patronales qui les répartissent entre les différentes mines.
En 1935, la SMN confie la direction de ses filiales, les mines de Soumont, Barbery, Gouvix et Urville, au directeur de la SMS, Lucien RIOUT, bien que la SMS n'ait pas encore fusionné avec les autres sociétés minières. Les services administratifs et comptables de ces mines, sont assurés par la SMN, par l'intermédiaire du directeur de la SMS, nommé administrateur-délégué.
La SMS est alors actionnaire majoritaire avec la SMN de la Société des Mines de Garcelles, de la Société des Mines de Cinglais, de la Société Nouvelle des Mines d'Urville, qui exploite les concessions d'Estrées et de Gouvix, et de la Société Minière et Métallurgique du Calvados, qui exploite la concession de Perrières.
En 1939, la SMS est autorisée par décret à réunir la concession de Barbery à celle de Soumont. Elle exploite désormais le minerai des deux concessions par un siège unique situé à Soumont.
La SMS durant la Seconde Guerre mondiale
A partir de 1941, l'extraction est ralentie puis stoppée en mai 1944, en raison de l'arrêt des hauts-fourneaux de Caen. Fin juillet 1944, le personnel évacue la mine, qui est ensuite livrée au pillage. Les installations minières sur le carreau sont presque entièrement détruites, mais les bâtiments administratifs restent debout. Entre 1941 et 1951, la SMS a par ailleurs remis en exploitation les mines de houille de Littry en raison des difficultés d'approvisionnement en combustible dans la région.
En août 1944, le personnel revient et commence à remettre en état les machines. Les dégâts sont estimés à 20 % de la valeur des installations, et l'eau continue à monter dans les galeries. Les travaux de reconstruction sont rapides et permettent à l'extraction de reprendre dès 1947. La production atteint un rythme normal en 1951 avec l'extraction de 500 000 tonnes de minerai. A partir de la fin des années 1950, la SMS extrait chaque année plus d'un million de tonnes de minerai.
La fusion des Sociétés Minières au profit de la SMS (1960-1972)
En 1960, la concession de Cinglais est amodiée, par décret, à la SMS, permettant à la Société d'agrandir encore davantage la concession de Soumont. Entre 1965 et 1975, la SMS se modernise. Un nouveau puits est creusé à Aisy, doublant la quantité de minerai extraite et l'extraction est mécanisée avec l'arrivée de jumbos et de chargeuses.
La fusion de l'ensemble des sociétés minières, dont la SMN et la SMS sont les principales actionnaires, est effective en 1972. Jusqu'alors, ces sociétés étaient seulement administrées par le directeur de la SMS. La SMS fusionne avec la Société Nouvelle des Mines d'Urville, la Société des Mines de Gouvix, la Société des Mines de Cinglais, la Société des Mines de Garcelles et la Société Minière et Métallurgique du Calvados (qui exploite la concession de Perrières). Toutefois, à cette date, seule la concession de Perrières est encore exploitée ; les autres compagnies n'ont plus d'activité depuis une dizaine d'années. Cette fusion permet à la SMS d'étendre l'étendue des concessions qu'elle peut exploiter.
La disparition de la SMS
En 1982, la SMN et sa filiale, la SMS, sont intégrées au groupe sidérurgique USINOR SACILOR, puis, en 1984, elles sont rattachées à l'une des filiales du groupe : UNIMETAL. L'ensemble prend le nom d'UNIMETAL-NORMANDIE .
La crise de la sidérurgie qui éclate dans les années 1970 rend le minerai de fer français peu compétitif. Les minerais, comme celui de Soumont, dont l'extraction est coûteuse en raison de l'irrégularité du gisement, ne sont plus assez intéressants pour produire de l'acier. Ainsi, en septembre 1988, la SMN décide de ne plus utiliser le minerai de Soumont pour produire de l'acier. La SMS perd alors son principal client et disparaît fin juillet 1989, dans un contexte de nombreuses fermetures de mines de fer. La centaine de mineurs et d'employés de la SMS bénéficie d'un plan social encourageant la reconversion ou le départ à la retraite, par le versement d'indemnités. En 1993, la SMN disparaît aussi.
Modalités d'entrées
Dépôt en 2004 puis don en 2017 du Groupe Arcelor qui devient Arcelor Mitttal en 2006, entrées n°2004-1296, 2017-5395 et 2020-5918.
Présentation du contenu
Le fonds de la SMS est un ensemble riche et homogène, couvrant une période vaste, de la fin du XIXe siècle à 1991. Il est rare qu'une entreprise ait conservé jusqu'à sa fermeture l'ensemble de ses archives en un même lieu : souvent, elles ont été partiellement dispersées ou éliminées progressivement au fil du temps. Les archives de la direction représentent l'essentiel de ce fonds.
Notons la présence de nombreuses études techniques relatives aux méthodes d'extraction, ainsi que les résultats des sondages de prospection au sud de Caen. L'ensemble des documents relatifs à la construction des installations minières et des cités ouvrières a été conservé. Ils permettent de reconstituer le processus de la construction de la mine. Les dossiers des études et des réalisations pour la modernisation de la mine et la construction d'un second puits à la fin des années 1960, offrent aussi des pistes de recherche sur l'évolution des techniques d'exploitation et sur les exigences de rentabilité de plus en plus prégnantes au fil du temps.
Les nombreux plans parcellaires et dossiers relatifs aux ventes et aux échanges de terrains traduisent les conflits liés à la construction d'une installation industrielle dans un milieu rural. Les archives comportent aussi des documents sur le recrutement en masse de mineurs polonais, avec notamment des registres nominatifs du personnel qui permettraient de mener une étude sur l'origine géographique des mineurs.
La correspondance de la Direction avec les autres mines de fer de France, et les organismes professionnels et techniques comme la Chambre Syndicale des Mines de Fer, et l'IRSID (Institut de Recherche de la Sidérurgie) offrent une vision large des sources d'information à la disposition des dirigeants de la SMS. La correspondance interne de la SMS avec la Société Métallurgique de Normandie (SMN), son actionnaire principal, permettent de reconstituer les rapports entre deux industries complémentaires, en particulier les exigences de la SMN au niveau des quantités de minerai livré et de la teneur en fer exigée.
Les archives des années 1939-1950 sont aussi riches en informations sur la mobilisation industrielle, les restrictions en matériel et la reconstruction. La césure du 6 juin 1944 est très présente dans les archives, qui racontent les bombardements, la destruction du carreau de Soumont, le pillage du matériel et le réflexe de la population qui se réfugie dans les galeries des mines.
La SMS a aussi conservé dans ses locaux les archives essentielles des autres sociétés minières qu'elle a exploité ou avec lesquelles elle a fusionné au cours de son activité. Il s'agit surtout des rapports des sondages, primordiaux pour connaître l'étendue du gisement, des titres des concessions, des baux des parcelles appartenant aux différentes sociétés, ainsi que les plans des chantiers d'extraction menés dans les autres mines. Ces archives constituent des sous-fonds. Lorsqu'un dossier a été produit par une autre société minière, exploitée par la SMS, la provenance du document est clairement mentionnée au début de l'analyse.
Retrouvez une présentation du fonds ici.
Conditions d'accès
Les documents sont librement communicables selon la réglementation concernant les archives publiques en vigueur aux Archives du Calvados.
Conditions d'utilisation
Les documents peuvent être reproduits selon le réglement de salle de lecture en vigueur aux Archives du Calvados.
Documents en relation
Archives départementales du Calvados :
57J Archives de la Société métallurgique de Normandie
54J Société des mines de Soumont, don André Billaux
2Fi/838 Album photographique Devaux : entrée de Soumont, entrée de la mine de fer (1903)
Archives départementales de la Moselle :
Bibliographie
Travaux universitaires
La Société des Mines de Soumont, Caen, 1907. Archives du Calvados, BH/BR/16380
La Société des Mines de Soumont, Mondeville, 1985. Archives du Calvados, BH/BR/13536
GIRARDEAU (Daniel), La mine et les mineurs de Saint-Rémy-sur-Orne et Soumont-Potigny : 1870-1936, mémoire de maîtrise sous la dir. de Gabriel DESERT, Université de Caen, juin 1975. Archives du Calvados, BH/4/3052
HOPQUIN (Jean), La communauté polonaise de Potigny (1920-1960), mémoire de maîtrise sous la dir. de M. FOUILLOUX, Université de Caen, 1984. Archives du Calvados, BH/4/3137
LEDUC (A), Autour des Mines de Littry, Bayeux, décembre 1900, 21 p.
LEMENOREL (Alain), Les conditions de l'industrialisation en Basse-Normandie : mines et mineurs de 1800 à 1914, thèse de 3e cycle sous la dir. de Gabriel DESERT, Université de Caen, 10 décembre 1983. Archives du Calvados, BH/4/3101/1, BH/4/3101/2, BH/4/3101/3, BH/4/3101/4
LEROY (Cédric), 1968-1979 : la décennie des grèves ouvrières : contribution à l'étude du mouvement social dans le Calvados, mémoire de maîtrise sous la dir. de Jean QUELLIEN, Université de Caen, 2001. Archives du Calvados, BH/4/5769/1, BH/8/5769/2
POTTIER (Marc), Mondeville de 1911 à 1926 ou la naissance d'un nouveau creusot, mémoire de maîtrise sous dir. de Gabriel DESERT, Université de Caen, 1986. Archives du Calvados, BH/4/3114/1, BH/4/3114/2
Articles publiés dans des revues historiques
BIGOT (Alexandre), « Le bassin minier de Basse-Normandie. Etude géologique », in Revue Générale des sciences pures et appliquées, avril-mai 1913. Archives du Calvados, BH/BR/18332
BIGOT (Alexandre), « L'exploitation minière et le port de Caen », in Revue Générale des sciences pures et appliquées, 1913. Archives du Calvados, BH/BR/615
CAYEUX (Lucien), « Structure du Bassin d'Urville (Calvados) et ses conséquences du point de vue de l'exploitabilité du minerai de fer », in Revue de Métallurgie, février 1913. Archives du Calvados, BH/BR/2535
DESERT (Gabriel), GAUTIER-DESVAUX (Elisabeth), LECHERBONNIER (Yannick), WORONOF (Denis), «L'homme et l'industrie en Normandie du néolithique à nos jours », in XXIIIe congrès des sociétés historiques et archéologiques de Normandie, L'Aigle, 1988, Orientation de recherche et guide des sources, s.l.n.d. , 11 p. , in-4°. Archives du Calvados, BH/8/12253
GAUTIER-DESVAUX (Elisabeth), « La métallurgie en Basse-Normandie », in Histoire et patrimoine industriels en Basse-Normandie, Bulletin de liaison, n°4, avril 1989. Archives du Calvados,T/12/64
GOMBERT (Marcel), « La naissance difficile de la Société Métallurgique de Normandie (1908-1924) ». In Mémoires de l'Académie des Sciences, Arts et Belles Lettres de Caen, t. XXVI, 1988, pp. 149-179. Archives du Calvados, US/11/1
LECOUTURIER (Yves), « L'industrie dans le Calvados sous l'Occupation (1940-1944) ». In L'homme et l'industrie en Normandie (&), l'Aigle, 26-30 octobre 1988, sous la dir. de Denis WORONOFF, Bulletin de la Société Historique et Archéologique de l'Eure, numéro spécial, 1990, pp. 69-74. Archives du Calvados, 14T/12/33
LEMENOREL (Alain), « Industrialisation et main-d'œuvre. Le recrutement italien à Soumont avant 1914 ». In Etudes Normandes, n°4, 1982. Archives du Calvados, 14T/13/22
LEMENOREL (Alain), « Les investissements allemands en Basse-Normandie à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle ». In 105e Congrès national des Sociétés Savantes, Caen, 1980, Paris, 1984, t.II, pp. 267-286. Archives du Calvados, 15T/10/25/2
LEMENOREL (Alain), « L'impossible révolution industrielle ? Economie et sociologie minières en Basse-Normandie, 1800-1914 ». In Cahier des Annales de Normandie, 1988. Archives du Calvados, 14T/13/183
LEMENOREL (Alain) « Prosopographie industrielle et échec industriel en Basse-Normandie ». In Annales de Normandie, n° 2-3, mai-juillet 1988. Archives du Calvados, 14T/13/182
Ouvrages
CORBION (Jacques), Le Savoir...Fer : glossaire du haut-fourneau : le langage (savoureux parfois) des hommes du fer, de la zone fonte et de la fonderie d'hier et d'aujourd'hui. 4ème éd. Serémange : Association Le Savoir...Fer, 2003. [4 tomes]. Archives du Calvados, BH/4/2842/1, BH/4/2842/2, BH/4/2842/3 et BH/4/2842/4
GAUTIER (G), Concessions des mines de minerai de fer dans le Calvavos, Condé-sur-Noireau, 1913. Archives du Calvados, BH/BR/20277
LEMAREC (Yves), Le port de Caen et les mines de fer de Basse-Normandie, Caen, 1912. Archives du Calvados, BH/BR/2654
POTTIER (Marc), Normands de tous pays, l'immigration étrangère en Basse-Normandie de 1900 à 1950, Cabourg, 1999. Archives du Calvados, BH/4/2457
MERIEL (Olivier) ill. , PEREZ (Benjamin), Le carreau de Soumont : photographies : Association du Musée des Mines de Fer de Normandie, Paris, 1990. BH/BR/17177
MERIEL (Olivier) ill. , PEREZ (Benjamin), Mines de Soumont : un patrimoine, un projet : Association du Musée des Mines de Fer de Normandie, Paris, 2000. Archives du Calvados, BH/BR/20640
PEREZ (Benjamin), Potigny, au siècle des mineurs, Cabourg, 2010. Archives du Calvados, BH/8/14830
Notes
Les éléments biographiques, la présentation du contenu et la bibliographie présentées dans cette introduction ont été réalisées par Laëtitia Gigault sous la direction de Nathalie Legrand-Voirgard, archiviste de l'Espace Archives d'Arcelor Mittal. Le corps de l'inventaire (hormis la planothèque) a été également réalisé à partir de son travail.
Mots clés lieux
Cote/Cotes extrêmes
Date
Description physique
Présentation du contenu
Cheminée (2) ; chambre-magasin (3) ; trémies à double registre ; projets d'exploitation (19) ; station centrale : cheminée Prat
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