Ouvrages du 15e au 18e siècle

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Mots clés typologiques

Titre parallèle

Anecdotes secrètes sur le 18 fructidor et nouveaux mémoires des déportés à la Guyane, écrits par eux-mêmes et faisant suite au Journal de Ramel, contenant de nouveaux détails sur leur transport à la Guyane, et leur séjour dans cette colonie ; l'arrivée de la frégate la Décade, ayant à bord 193 Déportés ; la mort de Rovère, Lavilleheurnois, Brothier, Gibert-Desmolières, d'Havelange, Letellier, etc. ; et tout ce qui s'est passé à la Guyane jusqu'au 24 ventôse, an VII. Auxquels on a ajouté une nouvelle relation de l'évasion de Pichegru, Barthélemy, Ramel, etc. ; leur entrevue avec Sydney-Smith, et l'histoire de l'évasion de ce général Anglais, racontée par lui-même ; enfin, un mémoire de Barbé-Marbois sur le 18 fructidor

Lieu de publication, production et/ou distribution

Paris

Nom d’éditeur, producteur et/ou distributeur

Marchands de nouveautés

Date de publication, production et/ou distribution

1798

Pagination

166 pages

Présence d'illustration

illustration en noir et blanc

Dimensions et unité de dimensions

14x21,5 cm

Note de résumé

gravure en frontispice. Jean-Pierre Ramel, né le 16 octobre 1768 à Cahors et mort le 18 août 1815 à Toulouse, est un général de brigade de la Restauration. Il est entré à 15 ans comme volontaire dans un régiment d'infanterie. En 1791, il est nommé adjudant-major dans la légion du Lot, et devient, l'année suivante, capitaine dans celle des Pyrénées. Il est promu en 1793 au grade de chef de bataillon. En 1794, il est incarcéré avec son frère Jean-Pierre Ramel l'aîné, ancien membre de l'Assemblée législative qui sera assassiné pendant la Terreur. Il doit sa liberté au général Dugommier, et il est nommé adjudant-général chef de brigade le 1er novembre 1796, dans l'armée de Rhin-et-Moselle. En cette qualité, il fait la campagne du Rhin. La même année, il est appelé au commandement de la garde du Corps législatif. Il y dénonce la conspiration royaliste organisée par Gabriel Brottier le 30 janvier 1797, mais suspecté lui-même de sympathie pour les royalistes, il est désarmé par Augereau lors du coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797). Il est arrêté et conduit à la prison du Temple. Le lendemain, une loi le condamne, avec les proscrits de la veille, Pichegru, Barthélemy, Laffon-Ladebat, Barbé-Marbois. On le destitue et on l'envoie en déportation en Guyane, à Sinnamary. Il parvient, en juin 1798, à s'échapper de cette colonie à bord d'une pirogue et à gagner l'établissement hollandais de Paramaribo avec Pichegru, Murinais, Willot, Barthélemy, Barbé-Marbois, etc. Il se rend à Hambourg puis à Londres et y fait paraître en 1799, un journal des faits relatifs à la journée du 18 fructidor, du Transport, du Séjour et de l'Évasion des Déportés. Ayant ensuite reçu de Bonaparte la permission de rentrer en France, il est réintégré dans l'armée sous le Consulat. Il fait un récit de son séjour au bagne de Cayenne, publié en 1799 et traduit en anglais.

Mots clés typologiques

BH/8/971

Cote/Cotes extrêmes

BH/8/971

Notes sur l'exemplaire en main

Demi cuir.

Papier collé sur page de garde : note bibliographique