Instrument de recherche sans les périodiques de la Société des Antiquaires de Normandie.

Plusieurs dénominations depuis sa création : Académie des belles-lettres de Caen, Académie des sciences, arts et belles-lettres de la ville de Caen, Académie impériale des sciences, arts et belles lettres de Caen, Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Académie royale des sciences, arts et belles-lettres de Caen

En 1652, est créée, par Jacques Moisant de Brieux, riche bourgeois caennais, la première Académie littéraire de province à Caen, après l'Académie française. La seconde moitié du XVIIIe siècle est une période importante et féconde en production imprimée pour l'Académie. Sa notoriété est telle que le Roi Stanislas demande à l'académie de Caen de s'associer à la toute jeune académie de Nancy. Les plus grands noms durant cette époque sont : Fontette, Élie de Beaumont ou le Chevalier Turgot.

En 1793, la Convention dissout toutes les académies en France. Ce n'est qu'en 1800 que l'Académie se reconstitue, d'abord sous le nom de "Lycée", puis en reprenant dès 1801 son ancienne dénomination d' "Académie" (avec officiellement un objet élargi aux Sciences et aux Arts ). Des Mémoires réparaissent régulièrement à partir de 1811 (1er tome des Mémoires en 1754), avec une périodicité le plus souvent annuelle. L'Académie sera reconnue "d'utilité publique" par Napoléon III en l853, ce qui rendra possibles les dons et legs. Parmi les grandes personnalités du 19e et début du 20e siècles, on peut compter : le père Jamet, fondateur du Bon Sauveur, de nombreux universitaires comme Charma, Hippeau, Travers, Gasté, Prentout, Lavalley, Morière, Robillard de Beaurepaire, le collectionneur Mancel et Arcisse de Caumont.

La guerre de 1939-1945 n'a pas interrompu, sauf pendant la bataille de Caen, les réunions académiques mais malheureusement quelques précieuses archives on été détruites.

Nouvelle série: T. I, II, III T. V, à XII T. XIV, XV T. XVII