Le minerai de fer fut exploité à ciel ouvert sur les collines de Beaumont et de Mont de Vêpre à partir de 1460. Les ouvriers se groupent en une sorte de syndicat appelé "ligue" ou "corporation de ferrons" de 1473 à 1476. Les minières de Saint-Rémy sont réputées dans la région pour la richesse (54 % de fer) et l'abondance de leur minerai. Plus tard, une concession fut instituée par décret du 28 septembre 1875 par décret du Président de la République Patrice de Mac Mahon au profit de la Société des Mines de Saint-Rémy. Dès le début, la couche est exploitée par la méthode des piliés abandonnés et seul l'hématite (un oxyde de fer) est extraite. Ce n'est que beaucoup plus tard que le carbonate de fer sera extrait et vendu le plus souvent sous forme de minerai grillé.

La Première Guerre Mondiale perturbe la production qui chute avant de connaître une relance. De fin octobre 1939 à août 1940, Saint-Rémy-sur-Orne accueille des réfugiés de Volmerange-les-Mines et d'Ottange, villages lorrains situés entre la ligne Maginot et la frontière luxembourgeoise. Les familles logent dans les cités ouvrières, les hommes non mobilisés dans l'armée française étant affectés dans les mines de fer de la région.

Le déclin de la mine se fait sentir dès 1962 et sa liquidation commence vers 1965. L'exploitation s'est poursuivie jusqu'en 1968. La renonciation de cette concession a été prononcée le 10 novembre 1981.

Déshérence.

Conseils d'administration, assemblées générales, statuts, constitution et modification de la société, liquidation, comptablité, personnel et relations sociales, production, immobilier, plans.

Fonds communicable selon la réglementation en vigueur

Selon le réglement des Archives du Calvados

Registres des cotisations pour les exploitations de Mortain, Jurques et Bourberouge.