Gustave Roche, arrière-grand-père de Michèle Zehnacker-Mazon (donatrice du fonds), est originaire d'Issoudun où il nait en 1856.

Il effectue sa scolarité à Issoudun, puis Orléans pour finir à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures à Paris où il obtient son diplôme d'ingénieur en 1877. Embauché en 1880, il effectue sa carrière professionnelle à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest (devenue Chemins de Fer de l'Etat à partir de 1909) jusqu'en 1911.

En 1883 il se marie à Caen avec Elisa Faguet, originaire de Châteauroux où elle nait en 1863. Léon Barré d'Issoudun, que l'on retrouve sur plusieurs photographies, est un de leurs témoins.

Ensemble ils ont quatre enfants : Jeanne (1885-1953, la grand-mère de la donatrice Michèle Zehnacker-Mazon), Marcelle (1888- ?), Marthe (1889- ?) et Jacques (1894-1909).

Leur vie familiale gravite entre divers lieux représentés sur les photographies :

• A Caen, au 13 place de la République. Demeure des parents d'Elisa Roche, Ernest Faguet (procureur général à la Cour d'Appel de Caen) et Antoinette Pénigault.
• A Paris, 3 rue Daru, domicile de Gustave et Elisa Roche.
• A Paris, rue de Rennes, domicile d'Athénais Roche (la mère de Gustave Roche).
• A Allouis, dans la propriété de Châteauvert où Gustave Roche décèdera.
• A Arcachon, dans la Villa familiale « Les Charmettes » où Jacques Roche décèdera à l'âge de 14 ans.
• Dans la demeure des Jarosses.

Passionné de photographie, Gustave Roche était membre de la Société Caennaise de photographie et Secrétaire général fondateur du Photo-Vélo-Skating & Smoking-Club de France. Il en découle une volumineuse production photographique qui témoigne de ses principaux intérêts : les chemins de fer, le théâtre (avec photos en costumes et mises en scène de sa famille et de ses amis), les photomontages (à partir d'affiches publicitaires), les évènements mondains.

Gustave Roche décède à Allouis (dans la demeure de Châteauvert ?) en 1926.

Type : Don 

Nom : Michèle Zehnacker-Mazon

Date : 13 avril 2021

N° d'entrée : 2021-6060

Ce volumineux fonds photographique, témoin de l'activité et des centres d'intérêt de Gustave Roche, se compose de trois grands ensembles de documents photographiques couvrant en grande majorité les années 1900 à 1905 :

• 814 plaques de verre cotées de 118FI/18 à 118FI/44. Ces plaques de verre sont légendées. On y trouve des anotations avec des noms, des dates, des lieux. Lors des numérisations, ces légendes ne sont pas numérisées mais sont reportées dans la description des images. 
• 16 albums photographiques, comprennant 1345 tirages photographiques monochromes, cotés de 118FI/2 à 118FI/17.
• 620 tirages photographiques monochromes (dont quelques cyanotypes) isolés cotés de 118FI/46 à 118FI/47. 
• 1 ferrotype coté 118FI/45.

Quelques documents privés relatifs à sa carrière professionnelle, sa scolarité ou encore de la correspondance privée cotés 118FI/1.  

Gustave Roche est le principal photographe de ce fonds. Néanmoins, on peut supposer que certains clichés (à la marge) sont le fruit d'autres auteurs. C'est le cas pour quelques tirages photographiques signés "C.P" (il s'agit des tirages les plus anciens du fonds datant des années 1885) et également quelques tirages des années 1930 environ. 

Ces documents photographiques sont dans un premier temps classés matériellement et physiquement par type de support (plaques de verre, albums et tirages). Ensuite, ces documents sont classés intellectuellement par thématiques dans l'instrument de recherche. 

Par conséquent, chaque album a une cote. Les tirages qui le compose sont numérotés de 1 à X et sont décrits et classés selon leurs thématiques dans l'instrument de recherche. 

Il en est de même pour chaque boite de plaques de verre et chaque boite de tirages photo isolés. Chaque boite a une cote. Les documents (plaques de verre ou tirages) qui la composent sont numérotés de 1 à X et sont décrits et classés par thématiques.   

Numérisation partielle

16 positifs sur plaques de verre de Gustave Roche (cote : 110FI/3)  dans le fonds du collectionneur Aurélien Léger.