Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Modalités d'entrées
Dépôts en 2006 (33F) et en 2017 (138J).
Présentation du contenu
Premier dépôt (33F) :
Le chartrier de Tournebu a servi de base à une étude éditée, à laquelle on peut se reporter, en particulier pour la copie de certaines pièces. Dans les "Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie" (1869), sous la signature de Charles Fierville, parut un long article de près de deux cent pages considérant l'histoire généalogique de cette famille féodale à l'aune des pièces mises à la disposition de l'auteur par Ernest de Foucault, propriétaire du château qui les abritait.
Dès l'avant-propos (p. 171, 201 note 8, 203 note 1), le choix de certains fleurons documentaires utilisés pousse à constater des lacunes désormais visibles dans le fonds actuel; ainsi les deux mémoires établis en 1629 et 1711 qui analysaient un grand nombre d'actes précis, et les pièces justificatives 15, 16 et 18, par exemple, n'apparaissent plus actuellement.
Les papiers de Foucault, très peu nombreux et en médiocre état, posent également le problème de leur disparition véritable, ou de leur conservation en un autre lieu, à l'instar de la faiblesse des fonds consacrés aux propriétaires de la baronnie aux XV-XVIIIe siècles. L'alliance du Hauvel, famille originaire de l'Eure, est la mieux représentée dans ce secteur assez sinistré des papiers personnels.
En dépit de ces remarques, le chartrier, en son état actuel, conserve son importance historique indéniable, fort de ses plus de 5 ml d'étendue documentaire.
Les pièces concernant l'étendue territoriale de la baronnie, dont certaines remontent à la fin du XIVe siècle, soulignent à la fois le caractère compact et en même temps géographiquement large de ce fief d'honneur.
L'aspect seigneurial est également riche, touchant pour l'essentiel les unités de Tournebu, Fontaine-Halbout et Moulines. Pour exemple particulier, les liasses permettant de suivre l'accroissement du domaine propre de Tournebu; de la fin du XVe au XVIIe siècles, contrat après contrat, la «reconquête» sur les terres fieffées, à redevances immuables, se manifeste clairement à cette période (33F 61 à 68), dans le but clair d'établir un espace assez important pour être baillé à ferme. La présence d'un compte prévôtal daté de 1386, pour Fontaine-Halbout (33F 26) est un jalon supplémentaire pour l'étude du cadre seigneurial à la fin de l'époque médiévale.
Le petit cartulaire des acquisitions Martin (33F 17), centré sur le territoire de Saint-Mards-de-Fresne (Eure) est, en son état incomplet, un élément représentatif de l'investissement foncier réalisé par les membres des professions judiciaires (avocats et tabellions) pour la période qui suit le reconquête de la Normandie jusqu'au règne de François Ier.
Enfin, un cahier de comptes domaniaux de la vicomté de Falaise pour l'année 1424/1425 (33F 37) apparait par le plus heureux des hasards, anciennement relié avec un document de la seigneurie de Moulines.
En conclusion, le chartrier de Tournebu doit être considéré comme un ensemble dont il était temps d'opérer la sauvegarde, procédure que son propriétaire en toute conscience (puis ses héritiers en 2017), accepta en proposant son dépôt aux Archives.
Bibliographie
Charles Fierville, Histoire généalogique de la maison et de la baronnie de Tournebu (BH/4/317).
Origine
Histoire de la conservation
Ce second dépôt des archives du château de Tournebu prend en compte ce que la famille conservait après son déménagement, et qu'elle s'est proposée d'ajouter au dépôt initial (33F). Il nourrit les principaux dossiers précédents et valide des alliances supposées comme les Duhamel et les Scelles.
Présentation du contenu
Ce second dépôt propose de nombreuses copies de sources familiales établies par les Tournebu, avec désormais un nouveau volume relié de titres médiévaux poursuivi jusqu'au XVIIe siècle (138J/5). La baronnie de Tournebu augmente également son dossier des arrière-fiefs, tout comme la seigneurie de Tournebu et ses dépendances de Fontaine-Halbout et de Moulines (138J/9 à 11).
Les documents familiaux de Foucault occupent quatre cartons, leur contenu centré plutôt sur la terre que sur la famille (138J/1 à 4). Notons enfin, pour les du Hauvel, les pièces des XVII-XVIIIe qui manquaient lors du premier répertoire numérique (138J/13 et 14).
Une pièce isolée, surprenante et inexpliquée, apparait sous la forme d'une lettre privée écrite en 1700 par Edmund, comte Courtenay à sa fille, Lady Longwood (138J/19).
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Liste des gentilshommes en garnison au Mont-Saint-Michel en 1427, d'après les noms inscrits en l'église abbatiale (copie authentique de 1629).
Anagrammes (XVIIIe s.). Pierre de Tournebu.- Accord sur le douaire de Jeanne de Saint-Jean, son épouse (1394). Antoine de Tournebu, sieur de Bouges.- Note généalogique (XVIIIe s.), acquêt à Saint-Hippolyte (1639). François de Tournebu, sieur de Livet, époux de Marie de Guiton.- Obligation (Compte successoral (1687). Pierre, baron de Tournebu.- Contrat de mariage avec Marie-Louise, Catherine de Faoucq (1725). Jacques de Tournebu, sieur de Livet.- Rente passive Paulmier de La Bucaille (1732).
Marie-Pierre de Tournebu, épouse de Pierre, François, Jean-Baptiste de Bernières, sieur de Mondrainville.- Acte de tutelle (1732). Emancipation (1748). Acquêt de la terre et seigneurie d'Eterville (1781-1818). Seigneurie d'Eterville : débat de tenure, lods et ventes (1652, copie, 1700). Donation entre vifs avec son second époux, Louis, François, Pierre Louvel de Janville (An VIII). Baux (An V-An VIII). Procuration de régie (1808). Mise en tutelle, succession (1815-1819). Dettes actives et passives (1776-1825). Varia (quittance, correspondance, accord de mitoyenneté (An XI-1808).
Pierre, François, Jean-Baptiste de Bernières de Mondrainville.- Rente passive Maignart de La Vaupallière (1779-1813). Succession (1783). Déclaration rendue en tant que seigneur de Tourmanville (1767).
Anne, François de Bernières, sieur du Boisle.- Procédure en réfection d'un chemin à Poussy (1748). Georges de Bernières.- Procédure sur l'acquisition de la ferme de Cinq-Autels (An IX-An XI). Succession de Jean-François de Bernières, son oncle (1791).
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