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Sous-série 1N

Conseil général et commission départementale

C'est le préfet qui convoque cette réunion.
Convocation du Conseil général du Calvados, 6août 1914, AD14, N/270
Les signatures manuscrites des conseillers généraux figurent sur ce document.
Membres du Conseil général du Calvados demandant une session extraordinaire, 4 août 1914, AD14, N/270
Le président Chéron déclarait notamment  que : "L'heure n'est point aux phrases. Comment pourtant pourrais-je ouvrir la séance sans dire avec quelle fermeté et avec quelle confiance nos patriotes populations normandes vivent la marche du gigantesque conflit que la France n'a point ouvert, mais qu'elle veut, avec l'aide de ses alliés et de ses amis, terminer par la victoire." Il demande ensuite qu'une seule délibération soit votée, à savoir : "Le Conseil général du Calvados, fidèle interprète du patriotisme des populations normandes assure M le Président de la République et le Gouvernement de sa collaboration zélée et enthousiaste à l'oeuvre de salut et de grandeur nationale, et affirme, pour répondre à l'éloquent appel de M. le Président du Conseil, que, secondant l'effort des citoyens appelés sous les drapeaux, tous les habitants contribueront avec la plus grande activité à faciliter, pendant la période des hostilités, la continuation de la vie économique du pays."
Discours d'Henry Chéron, Président du Conseil général du Calvados, 8 août 1914, AD14, N/270
Le Président commence par une interrogation : "La magnifique victoire consacrée par l'armistice du 11 novembre 1918 et remportée par les plus grands soldats que l'Histoire ait connus, a-t-elle définitivement fixé les destinées du monde dans les voies de la Paix et du Droit ?" Il poursuit en évoquant le sort des européens, notamment de l'Italie, et revendique qu' "Il ne nous suffit pas que l'Allemagne supporte les dommages et le coût des pensions. Il faut qu'elle paye les frais de la guerre." Il assure enfin que "C'est aux Conseils généraux, aujourd'hui réunis, d'éléver courageusement la voix pour proclamer le sentiment nationale et appuyer d'une force unanime pour le faire prévaloir ceux qui ont la haute mission de parler au nom de la France. C'est à eux de demander que toutes les précautions militaires et territoriales soient prises pour que notre pays, protégé par ses frontières naturelles, ne puisse être à chaque instant menacé par des convoitises toujours renaissantes."
Discours d'Henry Chéron, Président du Conseil général du Calvados, lors de la première session de 1919, AD14, N/277

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