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Organisme responsable de l'accès intellectuel
Description physique
Origine
Histoire de la conservation
Reportages réalisé par le service entre 1933 et 2008. Les enregistrements ont été faits sur format vidéo ; ceux concernant les témoignages de la Première et de le Seconde Guerre mondiale ainsi qu'une partie des reportages sur l'histoire économique ont été numérisés.
Mode de classement
Les reportages sont inventoriés de façon thématique puis par ordre chronologique des enregistrements.
Conditions d'utilisation
Au cas par cas, en fonction du contrat.
Mots clés typologiques
Modalités d'entrées
Ces reportages ont souvent été réalisés dans le cadre du 50e anniversaire du Débarquement de 1994 par Gérard Fournier, alors enseignant du service éducatif des Archives départementales, et qui sera par la suite président du Comité Résistance et Mémoire et très actif sur le champ mémoriel des conflits contemporains.
Mots clés matières
Biographie ou Histoire
Jacques Vico est né à Saint-Germain-de-la-Blanche-Herbe le 16 avril 1923. Ses parents étaient exploitants agricoles à l'Abbaye d'Ardennes. En 1940, il est membre des Scouts de France et de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), et fréquente le Foyer des Jeunes, lieu de réunion des mouvements de jeunesse défavorables à l'Occupation, situé près de la caserne du 43e régiment d'artillerie à Caen. En mars 1941, il rejoint l'un des premiers groupe de résistance du Calvados, le groupe Robert, du nom de son fondateur Robert Guédon, animé par André Michel, Gaston Renard, et Jacques Dujardin. D'avril à novembre 1942, après l'arrestation de plusieurs membres du réseau Hector, lié au groupe Robert, Jacques Vico rejoint l'armée de l'armistice à Montauban, pour se faire oublier. Dès son retour, il s'engage dans le mouvement de résistance de l'Organisation civile et militaire à Caen. En décembre 1943, son père Roland Vico, maire de Saint-Germain-de-la-Blanche-Herbe, est arrêté, puis déporté en mars 1944, pour avoir délivré de faux papiers. Suite à cette arrestation, Jacques Vico décide d'entrer en clandestinité, soue le nom de Joseph Vitran, et rejoint le Mans. Il revient dans le Calvados en juin 1944 et entre en contact avec le Comité départemental de Libération (CDL). Il est chargé d'encadrer la compagnie Scamaroni, au sein des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Le 8 août 1944, après avoir participé à la libération de Caen, il rejoint la 2e division blindée du Général Leclerc.
Après la guerre, Jacques Vico s'est fortement engagé pour transmettre la mémoire de la Résistance. Il a été président de l'Union départementale des Combattants volontaires de la Résistance, vice-président national de cette institution, président d'honneur de la Fondation de la Résistance, et président de l'association Résistance et Mémoire. Il a aussi participé à de nombreuses manifestations à destination de la jeunesse, comme le Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD).
Jacques Vico est décédé en 2012.
Conditions d'accès
Communicable (En salle de lecture uniquement)
Documents en relation
59J/1 à 59J/352 - Fonds Jacques Vico
Bibliographie
FOURNIER Gérard (dir.), Jacques Vico, Chantre de la Résistance et exceptionnel passeur de mémoire,Condé-sur-Noireau, Editions Corlet, 2014, 126 p.
VICO Jacques, "Jeunes résistants normands", dans BEDARIDA François (dir.), Normandie 44 : du débarquement à la Libération, acte de colloque organisé par l'Institut d'histoire du temps présent à l'Université de Caen en 1984, Paris, Albin Michel, 1987.
VICO Jacques, QUELLIEN Jean, Massacres en Normandie : les fusillés de la prison de Caen, Condé-sur-Noireau, Editions Corlet, 1994, 234 p.
VICO Jacques, "Les résistants, la poursuite de la guerre et l'après-guerre" dans La Roc'h-Morgère Louis (dir.), De la fin des camps à la Reconstruction : les normands 1945-1947, acte du colloque organisée par les Archives du Calvados à Caen le 24 et 25 mars 1995, Conseil général du Calvados, Direction des Archives du Calvados, 2001, 367 p.
Mots clés lieux
Mots clés personnes
Cote/Cotes extrêmes
Date
Présentation du contenu
Résumé du précédent entretien (0:20-6:18), retour pour le Calvados le lendemain du débarquement (6:20-8:50), contact avec Léonard Gilles en vue du franchissement des lignes allemandes (8:51-11:30), les réfugiés du château d'Aubigny (11:31-15:35), retour sur Caen et sabotages (15:36-23:40), Jean Renaud Dandicole (23:41-25:20), attaque allemande sur Carpiquet (25:21-27:35), bombardement du 7 juillet dans le Vaugueux (27:36-35:20), bombardement du 17 juillet et franchissement des lignes allemandes à Caen (35:21-44:00), contact avec l'Intelligence Service et la Cie Scamaroni (44:01-50:03), engagement dans la 2 ème D.B., la poche de Falaise (50:04-55:56), libération de Paris (55:57-1:00:28), progression vers Strasbourg (1:00:28-1:08:20), la poche de Royan, Munich et l'annonce de l'Armistice (1:08:21-1:10:28), Mauthausen (1:10:29-1:12:55), la Libération et sa démobilisation (1:12:56-1:14:50), la reconstruction (1:14:51-1:16:14), sa carrière professionnelle (1:16:15-1:17:22), réflexion sur la Guerre d'Algérie (1:17:21-1:18:13), son engagement dans les mouvements de jeunesse (1:18:14-1:20:30), le rôle du Mémorial et du contact avec les scolaires (1:20:31-1:24:30)
Mots clés personnes
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