Né à Paris en 1902, ingénieur agricole E.S.A., agriculteur exploitant, Robert LE CHEVALLIER est agréé comme expert agricole pour les divers dommages dus à la Seconde Guerre mondiale.

Dès 1945, il réalise une série d'expertises, essentiellement dans la région de Vire .
Il établit également entre 1949 et 1952 des dossiers de dommages de guerre mobiliers agricoles, soit pour l'ensemble d'une commune (expert désigné), soit à titre individuel. Un exemplaire du dossier est remis à la délégation départementale une fois les honoraires payés. Le double resté en possession de l'expert ne porte qu'exceptionnellement le numéro officiel attribué au dossier par l'administration. Un certain nombre de dossiers en attente (incomplets, honoraires non réglés, forclos) n'ont jamais été transmis à Caen. Il a inclus dans ses dossiers les pièces annexes s'y rapportant, antérieures (constats, expertises...) ou postérieures (correspondance, justificatifs...).

Robert LE CHEVALLIER était membre actif de nombreuses organisations agricoles : il a utilisé comme papier-brouillon des circulaires et des minutes de rapports. Ces documents ont été regroupés à la fin du fonds.

Don en 2000

Le fonds est communicable selon la réglementation en vigueur dans les archives publiques.

Les documents peuvent être reproduits selon la réglementation en vigueur aux Archives du Calvados.

13T/I/236 : Maît'Jacques puis Reconstruire

Le Syndicat des Paysans Sinistrés et Victimes de la Guerre du Calvados l'avait désigné comme expert pour les communes de Bernières-le-Patry, Bures-les-Monts, Campagnolles, Champ-du-Boult, Coulonces, Courson, Etouvy, la Ferrière-Harang, Maisoncelles-la-Jourdan, Malloué, Mesnil-Clinchamps, le Mesnil-Robert, Montamy, Neuville, Pierres, Pleines-Oeuvres, Pont-Farcy, Presles, le Reculey, Saint-Germain-de-Tallevende, Saint-Georges-d'Aunay, Saint-Manvieu-Bocage, Saint-Martin-de-Tallevende, Saint-Sever, Sainte-Marie-Laumont, Sainte-Marie-Outre-l'Eau, Sept-Frères, le Theil, Truttemer-le-Grand, Truttemer-le-Petit, Viessoix.

Il s'agit de documents extraits des dossiers de dommages de guerre où ils ont servi de papier de brouillon pour les expertises : les rapports sont souvent incomplets, certaines pièces sont déchirées ; une partie des documents, portant au verso des indications non reportées au propre dans les dossiers de dommages de guerre, ont été laissés dans les dossiers correspondants.