Archives économiques, petits fonds et pièces isolées

Déplier tous les niveaux

Cote/Cotes extrêmes

F, Nouvacq, 1J, 3J

Modalités d'entrées

Les documents sont arrivés le plus souvent sous la forme de don. Pour chaque entrée, les modalités d'acquisition sont précisées individuellement dans l'inventaire.

Présentation du contenu

Cet inventaire recense les petits fonds et pièces isolées de toute origine reçus par les Archives du Calvados. Selon les époques, ils ont été cotés dans la série continue de F, en série Nouvacq en 1J, puis en 3J. La sous série 3J fut constituée à partir de 1996 dans le but de collecter la documentation économique du département au sens large (prospectus, dépliants d'information des manifestations commerciales ou des commerces, industries et administrations calvadosiennes...). Elle est le fruit d'une pratique de collecte très large et très active menée par les Archives du Calvados de 1996 à 2011. Depuis cette date, cette série n'était plus alimentée. A l'occasion d'un travail de réévaluation est d'inventaire en 2021, il a été décidé de ne pas clore la sous-série 3J mais de l'utiliser désormais pour coter les petites entrées d'archives privées relatives au commerce et à l'industie. La documentation économique collectée de 1996 à 2011 est coté de 3J/1 à 3J/57, elle est inventorié dans cet instrument de recherche, dans la partie collection documentaire, à la rubrique "Documentation économique collectée par le service de 1996 à 2011".

Mode de classement

Inventaire méthodique.

Mots clés typologiques

Brique provenant de la carrière de pierre de Caen de Jean-Baptiste Fouquet à Allemagne

Cote/Cotes extrêmes

1J/477

Date

Vers 1900

Description physique

silicocalcaire

Biographie ou Histoire

La brique calcaire mise au point par Charles Fouquet avant la première guerre mondiale ne contient pas d'argile, sa matière première provient d'une exploitation souterraine. Au dessus de son immense domaine de carrières souterraines, l'entreprise Fouquet produit de la pierre à bâtir dite " pierre de Caen " ainsi que de la chaux. Cette chaux, mélangée à de la poudre de calcaire (14% de chaux pour 86% des sable calcaire), après être passée dans des malaxeurs, vient alimenter des presses à brique. Les briques, chargées sur des wagonnets, sont transportées dans des autoclaves pour une cuisson à la vapeur. La fabrication de 1000 briques nécessite 300 Kg de chaux et 120 Kg de charbon pour la cuisson. La matière première est très économique, puisqu'il s'agit des déchets de l'exploitation des carrières en complément de la chaux fournie par les fours de l'entreprise. Le coût de ces " pierres artificielles reconstituées " serait, en 1918, de 8 francs la tonne, contre 90 pour la pierre de Caen. La production de briques passe de 1.670.786 unités en 1920 à 3.404.084 en 1926. Cette brique de Fleury présente une couleur blanche, ou blonde, parfois colorée, et a connu un réel succès jusqu'à la seconde guerre mondiale. Elle allie un aspect esthétique à sa fonction utilitaire. Elle permet ainsi de rompre l'uniformité des teintes des constructions en briques et se marie parfaitement avec l'appareillage traditionnel en pierre de Caen. On la rencontrera donc dans de nombreux bâtiments de la région, comme les grands bureaux de la SMN, mais elle a aussi été transportée vers Rouen, le Havre, et vers des destinations plus lointaines comme Alger, Sumatra ou Bornéo.

Modalités d'entrées

Don de Pierre Coftier en 2001. Entrée n°5925.

Mots clés lieux