F/4512-F/4525, F/6026-F/6043 - Papiers de l'érudit Arcisse de Caumont (1801-1873)

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Cote/Cotes extrêmes

F/4512-F/4525 ; F/6026-F/6043

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Archives du Calvados

Biographie ou Histoire

Archéologue, historien et historien de l'art, Arcisse de Caumont (1801-1873) est un des fondateurs de l'histoire de l'architecture médiévale la grande figure des sciences historiques en Normandie. Il est le fondateur de la Société des Antiquaires de Normandie, de la Société Linéenne Normande et de la Société Française d'Archéologie dont il est le directeur de 1834 à 1872.

Modalités d'entrées

Legs Travers (1941) et don de Beaurepaire (1984).

Documents en relation

83F -Société des Antiquaires de Normandie (et complément en 131J)

87J - Société Française d'Archéologie

F/6302 : A. de Caumont (vers 1824, 1 cahier ; cahier d'observations géologiques, original ; deux croquis de fenêtres d'église romane ; notes sur le Bessin)

F/6710 (acquisition Bellanger en 1964) : lettre d'A. de Caumont (1867, 1 p.).

1J/220, 1J/351, 1J/772 : correspondance active et passive d'Arcisse de Caumont

Mots clés personnes

Histoire de la conservation

En 1985, André de Beaurepaire, petit-fils de Charles Robillard de Beaurepaire (ancien archiviste de Seine-Maritime, président de la Société de l'Histoire de Normandie) prit la décision de confier aux Archives du Calvados la partie des archives Beaurepaire qui n'avait pas fait l'objet du contrat de dépôt précédent aux Archives de Seine-Maritime (1971), estimant que les papiers A de Caumont devaient plutôt retourner au département de naissance et de résidence de ce grand érudit.

Modalités d'entrées

Don, 1985.

Présentation du contenu

Arcisse de Caumont (1801-1873) s'est efforcé durant sa vie entière de promouvoir un réseau national, voire européen, de recherche historique basé sur l'étude et la sauvegarde des monuments anciens.
A cette fin, il fut à l'origine de la fondation de l'Association Normande (1832), de l'Institut des Provinces, organe des Congrès scientifiques de France (1833), puis de la Société Française d'Archéologie (1834). C'est à ces titres qu'il reçut pendant une quarantaine d'années une correspondance volumineuse dont on peut dégager deux objets distincts, mais néanmoins apparentés : le désir d'avancement des techniques agricoles, d'une part, et la vogue de recherche des monuments et objets dits « antiques ». Ces termes correspondant bien à l'appellation de « Société d'agriculture, histoire, art et belles lettres » florissantes dans chaque département français sous la Monarchie de Juillet.
Sur un échantillon disponible de quelque mille sept cents correspondants identifiés, on distinguera la part hélas majoritaire de la correspondance courante (brevets, diplômes, date des rencontres congressistes, cotisations), et celle numériquement plus restreinte, émanant des présidents d'associations départementales ou régionales, qui traite du progrès et de la synthèse des travaux de recherches locaux.
Dans cette correspondance, on notera plus volontiers quelques signatures prestigieuses (P. Mérimée, F. Guizot, J. Michelet, A. von Humboldt et le roi Louis II de Bavière).
Parmi les « chevilles ouvrières » du système, seront privilégiés les trois exemples suivants : l'abbé Le Petit, président de la Société Française d'Archéologie, Desmoulins, de Bordeaux (Gironde) et Gomard, à Saint-Quentin (Aisne).
Le recrutement des membres fait bien évidemment la part belle aux notables et aux ecclésiastiques, tel qu'il se poursuivra jusqu'à la première guerre mondiale. On remarquera le poids de Paris et de la Normandie, capitale et province étant à l'origine du projet scientifique.
Comparés à cette masse documentaire, les papiers personnels d'A. de Caumont apparaissent en nombre et en qualité assez décevants : quelques brouillons de lettres, des quittances et des factures, des procès-verbaux de séances dépareillés. En comparaison, les pièces conservées dans le fonds J. Travers sont de meilleur aloi.
NB : la correspondance a été classée par département français ou pays, en ordre alphabétique lorsque la signature a été identifiée. Dans le cas contraire, la commune a été choisie comme critère, le non-identifié étant renvoyé à la fin.

Nièvre ; Nord ; Oise ; Orne ; Pas-de-Calais

Cote/Cotes extrêmes

F/4520

Date

XIXe s.