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Remplacer les hommes partis au combat

Cette photographie les représente au travail dans l'usine.

Munitionnettes employées à la fabrication de grenades à la fonderie de la Société Normandie de Métallurgie entre 1916 et 1918, AD14, 2FI/446

Cette publicité met en avant le portrait de mademoiselle Anaïs Dubourg, photographie à l'appui, qui utiliserait ces pilules pour les travailleurs.

Publicité dans le journal Le Bonhomme normand, août 1916, AD14, 13T1/144

L'adjoint au maire de Caen écrit : "Il est fâcheux, en effet, qu'elles se trouvent remerciées - comme cela se produit pour les cartoucheries - après un préavis de courte durée qui ne leur donne pas le temps matériel de trouver une nouvelle situation. J'ose espérer que le renvoi en une fois et presque le même jour de 500 ouvrières ne se reproduira plus et que des mesures seront prises pour permettre aux 2000 ouvrières environ qui travaillent aux vêtements militaires de continuer leurs travaux pendant quelques temps encore." Il ajoute plus loin : "La question des démobilisés sera facile à solutionner dans notre région, si l'on veut bien trouver d'autres emplois aux étrangers notamment aux chinois. Ne pourrait-on pas par exemple les employer aux travaux de reconstitution de la voirie des régions envahies ?"

Lettre de l'adjoint au Maire de Caen au préfet du Calvados en date du 6 décembre 1918 sur la question des ouvrières démobilisées, AD14, M/11129

Cette lettre précise que "Les cartoucheries de Cormelles et de la Maladrerie allant fermer, près de 500 ouvrières, touchant un salaire de 7 à 8 francs par jour, y compris les indemnités de vie chère, vont se trouver brusquement sans travail. Ne vous serait-il pas possible de demander la réduction du nombre des ouvriers étrangers mis à votre disposition - des chinois notamment - ce qui vous permettrait de les remplacer, dans certains travaux par la main d'oeuvre féminine caennaise et dans d'autres par nos braves poilus, de retour du front."

Copie de lettre de l'adjoint au Maire de Caen au directeur de la Société Normande de Métallurgie en date du 6 décembre 1918 à propos des près de 500 ouvrières démobilisées dans les cartoucheries de Cormelles et de La Maladrerie, AD14, M/11129

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