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Palais épiscopal de Lisieux

Repères

1Fi/362 - Façade principale du palais sur la place (gravure par Sagot, Clément et Lemaître, seconde moitié du 19e siècle)

Terme d'indexation à utiliser pour le formulaire Lieux : Lisieux (Calvados) -- Palais épiscopal

Terme global utilisé pour l'ensemble des quatre ailes d'origine ou reconstruites

Autre dénomination : prison, palais de justice, hôtel des postes

Localisation : Lisieux (Calvados) -- Place François-Mitterrand

Période de construction : 17e siècle

Usages et occupations du bâtiment :

  • résidence de l'évêque de Lisieux (1680-1905)
  • sous-préfecture (1799-1857)
  • prison (19e siècle, aile ouest)
  • palais de justice
  • hôtel des postes (20e siècle, aile ouest)
  • bibliothèque municipale (1864-2002, aile nord)
Plan général des bâtiments du palais épiscopal de Lisieux au 19e siècle
CPL/1334/67 - Plan général des bâtiments de l'ancien palais épiscopal, ici représentés en noir (19e siècle)

Construit en différentes phases au cours du 17e siècle, la résidence des évêques de Lisieux forme un ensemble architectural composé de quatre ailes principales entre la cathédrale Saint-Pierre, la place François-Mitterrand (anciennement place Thiers), la rue Condorcet et les jardins.

Voir le plan général CPL/1334/67

Principales sources

19e et 20e siècles

Après la Révolution et alors que le palais épiscopal de Lisieux est vendu comme bien national (dossier de séquestre 1Q/426, à consulter sur place), les bâtiments sont progressivement affectés à d'autres usages, à commencer par l'aile ouest sur la rue Condorcet initialement destinée aux écuries et remises et transformée en prison au début du 19e siècle selon le plan du projet présenté en 1799 (CPL/571). Les archives communales de Lisieux contiennent également plusieurs pièces (856EDT/2050) concernant le projet initial de 1799 dont un instructif rapport de l'ingénieur de l'arrondissement de Lisieux déplorant l'état catastrophique des anciennes prisons de la porte de Paris.

Les dossiers du fonds de la préfecture consacré aux bâtiments départementaux (sous-série 4N) indiquent ensuite l'installation des différents services (tribunal civil, tribunal de commerce, bureaux de la sous-préfecture et caserne de gendarmerie) dans les autres parties de l'édifice (4N/326).

Plan général indiquant l'emplacement prévu pour le tribunal civil, de commerce, la sous-préfecture, gendarmerie et prison
1FI/880 - Premier projet de transformation du palais épiscopal (an 8)
1FI/910 - Affiche d'adjudication des travaux à exécuter dans l'ancien palais épiscopal de Lisieux pour y installer les différents services (1808)

De cette période, plusieurs plans, en particulier ceux de l'atlas des bâtiments départementaux (CPL/1334), détaillent la distribution des différents tribunaux (CPL/1334/65 et 66) et de la prison (CPL/1334/68 à 71). Un plan général des bâtiments et jardins (1FI/880) est également présent parmi le fonds des documents iconographiques isolés.

Au début du 20e siècle, le bâtiment abritant la prison, jusqu'alors propriété du département, est en grande partie démoli après avoir été cédé à la ville de Lisieux en 1907 afin de construire à cet emplacement (le long de la rue Condorcet et à l'angle de la place Thiers, aujourd'hui F. Mitterrand) un nouvel hôtel des postes (856EDT/2064 à 2066) selon le projet établi en 1910.

Si les bombardements de l'été 1944 occasionnent quelques dégâts mineurs nécessitant l'établissement d'un dossier de dommage de guerre (926W/18), le palais épiscopal est globalement épargné. Pour la seconde partie du 20e siècle, le fonds de l'architecte Marcel Poutaraud contient un plan de façade (21J/284/1).

Bibliothèque et iconographie

Comme souvent, le 19e siècle regorge de représentations iconographiques des différents bâtiments du palais épiscopal, que ce soit sous forme de gravures (1FI/362 et 1FI/283), d'estampes (1FI/965), de photographies (8FI/12 et 8FI/16/1, 67FI/1295) et bien sûr de cartes postales (18FI/52).

Dans la revue Le Pays d'Auge (14T/13), Henri Pellerin y consacre deux articles complets dans les numéros d'avril et mai 1972, reprenant en partie les descriptions faites par Arcisse de Caumont au 19e siècle dans le tome 5 de sa Statistique monumentale du Calvados.

Pour aller plus loin

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