Henriette G.
Date
vendredi 24 mai 2019
Cote
7AV/35
-
Contexte : 7AV - archives orales collectées à partir de 2017
- Seconde Guerre mondiale
- La population civile
- Henriette G.
vendredi 24 mai 2019
7AV/35
BH/4/570
BH/4/2775
BH/4/5095
BH/8/13100
BH/8/17925
1792
F/7432/2
1778
F/7542
1767-1786
F/7551
1764-1786
F/7587
XVIIIe s.
F/7588
2e moitié du XVIIIe s.
F/7590
1765-1785
F/7591
1ère moitié du 19e siècle
1FI/295
1905
2FI/871
2Fi/920
2Fi/920
2Fi/920
2Fi/920
Vers 1970-1989
14FI/5
Services chargés de la Conservation des Antiquités et Objets d'Art (CAOA).
18FI/9
Vers 1950-1960
26Fi/50
Vers 1945-1950
26Fi/50
26Fi/50
1944
26Fi/50
1957-1959
26Fi/50
26Fi/50
26Fi/50
Vers 1890-1969
54Fi/1
Vers 1930
77Fi/1
1899
128FI/1
1938-1939
3HDT/458, H/SUPP/6678 (Ancienne cote)
1943-1982
1J/16/1
1865-1884
1J/58
1865-1884
1J/59
1987
1J/193
1748-1754
1J/321
1940-1959
6J/90
Vers 1910-1993
93J/11
Fontenier, Georges (1926-2007)
1909-1989
93J/12
Fontenier, Georges (1926-2007)
1764-1841
101J/2
XVIIIe s.
134J/62
1949-1959
162J/43
Leroy, Paul (1894-1972) ; Leroy, Yves (1927-2022).
1934-1959
162J/120
Leroy, Paul (1894-1972) ; Leroy, Yves (1927-2022).
1927- 1958
4N/143, 698W/13536-13537 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1930- 1950
4N/144, 698W/13534-13535 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1926- 1944
4N/145, N/3659/2 ; 698W/13534 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1928- 1931
4N/146, N/3451/1-2 ; 644W/7325 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1928- 1934
4N/147, N/2971 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1930- 1938
4N/148, N/3657 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1936- 1937
4N/149, N/3658/2 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1936- 1940
4N/150, N/3658/1 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1937
4N/151, N/3664 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1937
4N/152, N/3656 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1937- 1939
4N/153, N/3657 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1937- 1941
4N/154, N/4281 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1939
4N/155, N/3655 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1927-1928
4N/396, N/4336/1 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1931-1934
4N/397, N/4336/1 (Ancienne cote)
Préfecture du Calvados
1770-1783
NOUVACQ/1445
1926
O/3205
2e moitié du XVIIIe s.
1Q/890
1950-1959
644W/44, N/4664 (Ancienne cote)
1949-1959
644W/45, 644W/7325 (Ancienne cote)
1958-1960
644W/46, 644W/7326 (Ancienne cote)
1958-1960
644W/47, 644W/7327 (Ancienne cote)
1945-1963
660W/6, 660W/9139 (Ancienne cote)
1932-1961
698W/19, 698W/13535 (Ancienne cote)
1961-1971
867W/5, 867W/48960 (Ancienne cote)
926W/11
1932-1971
1076W/114
1076W : Préfecture du Calvados, service des affaires culturelles
2560W, 3093W : Direction Régionale des Affaires Culturelles de Basse-Normandie
1987
1727W/34, 1727W/37-40 (Ancienne cote)
Conseil départemental du Calvados, service des constructions publiques
1987-1988
1727W/35, 1727W/34-36 (Ancienne cote), 1727W/43-44 (Ancienne cote)
Conseil départemental du Calvados, service des constructions publiques
1928-1950
2249W/1
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
1956-1976
2249W/2
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
1938-1959
2249W/3
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
1960-1963
2249W/4
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
1964-1969
2249W/5
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
1970-1975
2249W/6
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
1975-1976
2249W/7
Le 27 septembre 1927, le baron François Gérard, député et conseiller général de Bayeux propose au conseil général la création dans le Calvados d'un service départemental de maternité et d'une maison maternelle. Le 2 mai 1928, le conseil général prend une délibération substituant la maternité de Bénouville à toutes les autres maternités du département pour l'hospitalisation des femmes enceintes admises au bénéfice de l'assistance médicale gratuite et ne pouvant accoucher à domicile.
Elle ouvre ses portes le 1er janvier 1929 avec pour objectif de réduire la mortalité infantile et accroître la natalité dans le département. Le château de Bénouville est composé d'un service de maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spéciale pour enfants assistés. Afin de permettre le développement de son activité, le parc du château acccueille par la suite quatre pavillons permmettant d'installés les services généraux (cuisine, laverie, réfectoires....), les logements du personnel, un réfectoire, un pavillon d'isolement pour les enfants malade ou encore une pouponnière.
En 1936, le conseil général décide de supprimer l'obligation pour les femmes enceintes bénéficiant de l'assistance médicale gratuite d'accoucher à Bénouville, sauf pour les admissions en "maternité secrète". Le conseil général créé un service pré et postnatal, les mères qui sont en mesures d'allaiter peuvent y séjourner trois mois après leur accouchement. La maternité de Bénouville a également pour mission de pourvoir au placement des mères à leur sortie.
Durant la Seconde Guerre, le conseil général perd la gestion de la maternité qui est géré directement par l'inspecteur départemental des services d'assistance sans consultation de la commission administrative. Durant l'occupation, la maternité connaît une relative tranquilité mais à partir du 6 juin 1944 et pendant plusieurs semaines sont fonctionnement sera gravement perturbé par les combats.
En 1943, un centre d'apprentissage est créé par Léa Vion directrice de la maternité. Il accueille toutes les pupilles de l'Etat et a pour objectif de les préparer aux fonctions de puériculture et d'infirmières.
Léa Vion a très fortement marqué l'histoire de la Maison maternelle, elle a été directrice-économe de la maternité de 1935 à 1956. Son activité au sein de la Résistance pendant la guerre lui a valu de recevoir la Légion d'honneur à titre militaire.
En 1949, suite à l'avis émis par la commission de la tuberculose du conseil permanant d'hygiène sociale du Ministère de la Santé publique et de la Population, le centre de protection infantile de Bénouville est agréé comme préventrium pour 110 enfants de moins de cinq ans. En 1956, l'administration est contrôlée par une commission de surveillance et un comité social qui a pour mission de s'efforcer de trouver du travail aux mères sortant de l'établissement.
En raison du recul de la tuberculose, le conseil général convertit un pavillon du préventorium en accueil en faveur de l'enfance inadaptée. La conversion du préventorium en Institut Médico-Pédagogique est définitivement autorisé en 1971.
En 1972, le président de la commission demande la fermerture de la Maternité à compter du 1er janvier 1973. Désormais, la plupart des accouchements auront lieu dans le service gynécologique obstétrique du Centre Hospitalier Universitaire de Caen. En 1983, c'est la maison maternelle qui est transféré à Hérouville-Saint-Clair, l'IMP est déménagé en janvier 1985 au château de Vaux à Graye-sur-Mer. Le foyer de l'enfance et la pouponnière ont été quant à eux transférés à Caen le 13 décembre 1985.
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