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Au fil de l'Orne touristique

Si l'Orne a depuis longtemps été exploité à des fins commerciales et économiques, le fleuve offre également une richesse patrimoniale et paysagère remarquable.

Les châteaux au bord de l'Orne

Château de Bénouville

Construit à la fin du 18e siècle le long de l’Orne par le marquis de Livry, dont la seigneurie se trouve en région parisienne, la construction du château est confié à l’architecte Claude-Nicolas Ledoux. La famille de Pressigny est par la suite propriétaire du château, puis au gré des mariages les familles d'Aubigny, de Janzé et Le Lasseur. Le château est vendu au Conseil Général du Calvados en 1927.  

À l'initiative du Président du Conseil Général Henry Chéron et du député de Bayeux Henri-Alexandre Gérard (le baron Gérard), la maternité de Bénouville ouvre dans le château de Bénouville, le 1er janvier 1929. L’objectif est de protéger les populations les plus fragiles : les mères isolées et leurs enfants. La Maison maternelle est composée d'une maternité, d'une pouponnière pour les enfants du premier âge et d'une garderie spécialisée pour les enfants assistés. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Maison Maternelle Départementale dirigée par Léa Vion est une plaque tournante de la Résistance dans le Calvados.  

En 1980, la maternité est fermée pour accueillir quelques années plus tard la Chambre régionale des comptes. Le château fait aujourd’hui l’objet d’un important programme de mise en valeur touristique, culturelle et patrimoniale.

Château de Beauregard 

Le domaine de Beauregard appartenait au fief de Colbert. Au milieu du 19e siècle, la propriété est acquise par un armateur du Havre, Jules Lecesne. Sa construction débute en 1863, par l’architecte Martial Pelfresne. Achevé en 1864, le château mêle des influences gothiques et Renaissance. En 1884, Jacques Lepargneux en devient le nouveau propriétaire. Le domaine a subi de lourds dégâts pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est racheté par l'État et mis à la disposition de l'ORTF qui l'utilise pour ses colonies de vacances. Il est la propriété depuis 1977 de la ville d'Hérouville-Saint-Clair et accueille de nombreuses manifestations culturelles et sportives dont le festival Beauregard, événement musical de portée internationale. 

Château de Beauregard, par Etienne de Grisy. AD14, 2FI/333/1.

Château de Thury-Harcourt. AD14, 2Fi/628.

Château des ducs d’Harcourt 

En 1578, la baronnie de Thury fut érigée en marquisat en faveur de Pierre de Montmorency. Au début du 17e siècle, Odet d’Harcourt, marquis de Thury et gouverneur de Falaise, construit le château. Le bâtiment remarquable par sa qualité, dominait le paysage jusqu'à la bataille de Normandie, au cours de laquelle il a été volontairement incendié par les Allemands. De nos jours, la chapelle du 17e siècle, le pavillon de plaisance, les deux pavillons d'entrée et la façade, constituent les derniers vestiges de ce château. 

Château de Thury-Harcourt. AD14, 97J/22.
Photographie aérienne du domaine d'Harcourt, 1996. AD14, 93Fi/1.

Voies cyclables et guinguettes

Si l’Orne a depuis toujours été exploité à des fins commerciales et économiques, il offre également des lieux de promenade et de détente qui n’ont cessé d’être développés depuis l’avènement du tourisme. Autour de chaque petite gare isolée dans la vallée s’est développé un endroit pour pêcher, danser ou s’allonger sur l’herbe. Le pont du Coudray, le pont de Brie, la Roche à Bunel, Cantepie, les guinguettes de Clécy s’installent à proximité du chemin de fer et du fleuve. 

Les chemins de halage, rendus progressivement obsolètes dans les années 1850, sont progressivement réaménagés pour la promenade à pied ou à vélo tout le long du cours d’eau depuis Ouistreham jusqu’à Pont-d'Ouilly. Axe structurant du plan vélo départemental, la voie verte de la Suisse normande offre une continuité avec celle du chemin de halage Caen-Ouistreham, soit au total plus de 60 kilomètres de voies vertes. Elle s’inscrit par ailleurs au cœur de la Vélo Francette, itinéraire national entre Ouistreham et La Rochelle.

Suisse Normande

Lithographie de Charles Hallé. AD14, 25FI/215/4.

Dès le début des années 1870 et l’ouverture de la voie de chemin de fer entre Caen et Flers, des excursions touristiques permettent de faire découvrir les panoramas de la Suisse normande : paysages verdoyants, crêtes et vallées encaissées au bord de l’Orne. 

Les boucles de l’Orne accueillent aujourd’hui de nombreuses installations pour la pratique du canoë, de la barque ou, de façon plus récente, du paddle. La route des crêtes qui domine les sommets du Pain de sucre et les Rochers des parcs, est propice aux activités en altitude : parapente, deltaplane, ou encore escalade. 

Caen

Cernée de cours d'eau, Caen était autrefois appelée la "petite Venise normande". Elle perd toutefois ce surnom dès 1860 après les premiers recouvrement des cours d'eaux qui seront achevés par la suite au début des années 1930. 

La première moitié du 20ème siècle voit s'installer sur les bords de l'Orne des bassins de natation et des guinguettes. On pouvait ainsi se rendre au niveau de l'allée du Grand Cours "chez Arion" ou sur la route de Louvigny près du pont de la Cavée "chez Eugène Maës".

Les friches industrielles de la Presqu'île entre Orne et Canal, libèrent des hectares de terres qui permettent aujourd'hui à la ville de renouer avec ses traditions aquatiques: bases nautiques, kayak, aviron et pédalo.

Affiche de l'école de natation de Caen. AD14, 25FI/282/1.
Ecole de natation de Caen par Aurélien Léger. AD14, 110Fi/1.

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