Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

Grèves de juin 1936

Fin mai 1936, une série de grèves se déclenche dans la métallurgie parisienne. Elles sont les prémices d’un mouvement social qui va toucher toute la France. Le Front populaire, qui a permis d’allier les forces de gauche dans le pays, est mené au pouvoir avec les élections législatives de mai. Le mouvement, dès lors, se met en place pour soutenir le gouvernement et stimuler les changements attendus, au cœur des usines. 

La première grève dans le Calvados a lieu le 5 juin : les ouvriers de l’usine d'électro-métallurgie de Dives-sur-Mer cessent le travail et occupent les locaux. La grève cesse le 10 juin et les travailleurs obtiennent satisfaction. L’agitation sociale touche peu à peu tout le département et de nombreuses autres grèves se déclarent en ce mois de juin avec, dans la grande majorité des cas, une occupation des usines par les travailleurs. Ces grèves ne durent souvent qu’une journée, à quelques exceptions près. On peut citer l’exemple de la cartoucherie de Mondeville, qui entre en grève le 8 juin et le reste pendant 17 jours, un record dans le département.  

Groupe de grévistes posant devant les locaux de la cartoucherie.

Grévistes à la cartoucherie de Mondeville, 1936, AD14, 108FI/34

Toutes les grèves aboutissent à la satisfaction des revendications dans le Calvados. Cette vague d’agitation sociale est la première dans le département depuis la fin de la Première Guerre mondiale. 

Courrier du maire de Trouville au secrétaire général du syndicat des ouvriers de Trouville-Deauville annonçant la bonne réception de sa lettre lui indiquant que plusieurs corporations ouvrières se sont mises en grève le 30 juin 1936.

Annonce de grèves dans le canton de Trouville, 1936, AD14, 178J/439

Photographie de Marie Langlois entourée de mineurs.

Marie Langlois, secrétaire de la CGT, rendant visite aux mineurs de Saint-Rémy-sur-Orne en grève, 1936, AD14, 178J/388

Pour aller plus loin

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.

En savoir plus