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Jean-Michel et Marie Cauchy née Lehembre

Jean-Michel Cauchy est en uniforme militaire.
Jean-Michel Cauchy, Falaise, hiver 1939-1940, collection particulière
Marie Cauchy est dehors dans la neige en tenue civile avec un pantalon maintenu par une ceinture et une veste.
Marie Cauchy, Falaise, hiver 1941-1942, collection particulière
L'attestation indique qu'il appartenait au réseau Prosper Buckmaster et a été arrêté le 1 juillet 1943 et est disparu. Il est homologué au grade de lieutenant. Ses services accomplis comme agent P2 sont reconnus à partir du 1er mai 1943.
Attestation d'appartenance aux FFC au nom de Jean-Michel Cauchy, AD14, 6J/9
L'attestation indique qu'elle appartenait au réseau Prosper Buckmaster et a été arrêté le 1 juillet 1943 et rapatriée le 25 mai 1945. Elle est homologué au grade de sous-lieutenant. Ses services accomplis comme agent P2 sont reconnus à partir du 1er mai 1943 et jusqu'au 25 mai 1945.
Attestation d'appartenance aux FFC au nom de Marie Cauchy, (copie) AD14, 6J/9

Le rapport indique : "Depuis le 1er juillet 1943, des militaires allemands de la police de Saint-Germain-en-Laye (section SD) viennent d'effectuer à Falaise et dans les environs, plusieurs arrestations dont le détail est annexé au rapport : Le 1er juillet dans la matinée après une perquisition chez Monsieur Cauchy, le matériel suivant a été découvert à leur domicile : 1 poste d'émetteur, 60 mitraillettes, 1100 litres d'essence, bombes à phosphore et barils de poudre, fusils, grenades et revolvers, le tout de provenance anglaise ou américaine. Les renseignements incontrôlanles qui ont pu être obtenus semblent semblent prouver que Monsieur Cauchy était le chef d'une bande organisée qui pouvait être en relation avec des parachutistes anglais, et qu'il a été dénoncé par écrit au service allemand. Il est à supposer que seul l'interrogatoire de Monsieur Cauchy a permis aux enquêteurs de procéder successivement les 1er, 3 et 4 juillet à cinq autres arrestations (voir annexe). Les personnes en cause qui appartennaient pour la plupart à une classe aisée de la population, n'avaient jusqu'à ce jour donné lieu à aucune remarque particulière. J'ajoute que les divers services exécutés par notre arme ou les contrôles de postes de guet installés dans l'arrondissement n'ont jamais permis de déceler l'activité à laquelle pouvaient se livrer les personnes arrêtées ou de découvrir des parachutages d'armes ou de matériel. Ces diverses arrestations ont causé une profonde émotion parmi la population en raison de la situation enviable et de la considération dont jouissent les personnes en cause. Identité des personnes arrêtées : M. Cauchy Jean-Michel né me 25 novembre 1916 à Saint-Pierre-sur-Dives (Calvados), industriel, négocié, marié deux enfants, domicilié 32 bis rue Lebailly à Falaise, Mme Cauchy, Marie, née Lehembre; M. Bar, Pierre Gaston, né le 30 septembre 1907 à Hallènes (Nord), herbager marié 3 enfants, domicilié 30 rue Amiral Courbet à Falaise; M. Langlois André, né le 17 septembre 1898 à Versailles, assureur à Falaise marié 3 enfants; M. Bertin Georges, né le 30 juin 1900 à Fartigny (Calvados) cultivateur à Martigny marié 2 enfants; M. Leroy Louis, né le 24 novembre 1913 à Pertheville Ners (Calvados) cultivateur à la Higuette (Calvados) marié un enfant; m/ Besnier Robert, né le 18 juillet 1899 à Pertheville Ners, ouvrier agricole à La Hoguette, célibataire. Signé Barrandon."

Rapport de gendarmerie sur la découverte d'une organisation clandestine à Falaise, 5 juillet 1943, SHD/DAVCC, AC 22P 3080

Le document indique : "L'intéressé a été évacué du camps d'Albertstaud vers l'Est le 10 avril 1945 une colonne de déportés valides encadrés par des SS. Me 12 avril au soir, c'est-à-dire après une marche de 3 jours, vraisemblablement après avoir couvert entre 76 et 90 kilomètres vers l'Est, il a quitté la colonne avec un jeune architecte bruxellois Dricot Jules dont la belle-mère Mme Alexandre habite 8 rue de la Réforme à Bruxelles. L'évasion a un témoin, l'abbé Gaben Lucien, vicaire de l'église Saint-Louis, 71 avenue de Lautrec à Castres (Tarn) elle s'est passée avec succès. Depuis ce temps, l'abbé Gaben est rentré en France en juin 1945 ayant lui-même quitté la colonne le 21 avril et ayant rencontré des Russes qui l'ont rapatrié. Aucune autre nouvelle depuis ni de Cauchy ni de son camarade Dricot (dont nous ne possédons pas le signalement). Le capitaine Roussange état civil de l'AMFA, première Armée Française SP 70457 auquel deux demandes de recherches ont été adressées le 13 juin et le 10 juillet n'a répondu ni à l'une ni à l'autre de ces lettres. A signaler que la femme de Cauchy Jean-Michel était déportée à Zwodau bei Falkenau (près Eger) et que son époux le savait. Peut-être a-t-il pris cette direction, lors de son évasion, sa femme est rentrée en France le 25 mai. Il convient de préciser que, aux dires du témoin de l'évasion, celle-ci a eu lieu sur la route d'Halbertadt à Magdebourg; juste avant de franchire la rivière Saale."

Extrait de la demande de recherche de J-M Cauchy, Ministère des prisonniers, déportés, réfugiés, [1945], SHD/DAVCC, AC 21P 434101

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