Ce portail est conçu pour être utilisé sur les navigateurs Chrome, Firefox, Safari et Edge. Pour une expérience optimale, nous vous invitons à utiliser l'un de ces navigateurs.

Lycée de Jeunes Filles de Caen

Historique

Le Lycée de Jeunes Filles de la rue Pasteur, ouvert en 1914, fonctionne de manière discontinue après les bombardements de la guerre (dans l'immédiat après-guerre, les filles doivent intégrer le lycée de garçons en raison des dommages causés au bâtiment). Le bâtiment sera transformé pour devenir dans les années 1970 le collège Pasteur, après le déménagement de l'institution sur la plaine d'Ifs en 1962 (ouvert aux garçons, et baptisé lycée Fresnel en 1970). 

Quelques figures du Lycée de Jeunes Filles de Caen

  • Mona Ozouf, Michelle Perrot et Nicole Le Douarin (respectivement philosophe-historienne, historienne et biologiste) s'y sont rencontrées dans les années 1950. Mona Ozouf, agrégée de philosophie, a débuté sa carrière d'enseignante à Caen en 1953, au lycée de jeunes filles, rue Pasteur. C'est là qu'elle y rencontra Michelle Perrot arrivée, elle, en 1951 et Nicole Le Douarin.: « Tout concourt à faire éclore entre nous l'amitié, écrit Mona Ozouf. L'âge d'abord, qui nous singularise parmi les collègues établies de ce lycée  bourgeois : c'est pour nous trois le premier poste, et, dans l'allégresse de l'agrégation en poche, nous entamons joyeusement notre vie professionnelle. » Soixante ans plus tard, « cette bienfaisante ronde d'amies tourne toujours », dit joliment l'historienne à propos de ce premier cercle d'amitié. L'amitié de ces trois femmes est bien connue. Une émission de France Culture du 21 août 2020 peut être écoutée à ce sujet. En mai 2019, le trio se reforma même au Salon du livre de Caen.
Une femme dont on ne voit pas le visage est penchée vers l'arrière comme si elle s'apprêtait à faire le pont.
Première de couverture de l'ouvrage de Rose-Marie-Lagrave, Se ressaisir, Enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe, éd. La Découverte, 2021, 438 p., AD14, BH/8/19054
  •  Rose-Marie Lagrave, Directrice d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle est l'autrice de Se ressaisir, Enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe. Dans cet ouvrage, elle nous embarque dans une passionnante autobiographie rédigée comme une étude sociologique tout en profitant de la narration du récit. Onzième d'une famille de treize enfants, elle indique avoir grandi dans le Calvados (elle utilise le nom fictif de Trécy pour cette commune qu'elle situe à une vingtaine de kilomètres de Caen). Elle a fréquenté l'école du village puis le Lycée de Jeunes Filles de Caen, rue Pasteur. Grâce à l'aide de trois collègues des Archives qu'elle remercie à plusieurs reprises dans son ouvrage, elle s'est notamment plongée dans les archives du rectorat. Elle a étudié le parcours des élèves et celui des enseignants à travers leurs dossiers de carrière. Issue d'une famille pauvre, elle déclare devoir beaucoup à ses professeurs et au soutien financier des services publics. Elle a ainsi pu poursuivre ses études en sociologie.
  • Yvonne Châtelet fut directrice de l'établissement de 1954 à 1962. 
  • La photographie du personnel ci-dessous identifie le seul homme de la photographie comme le directeur. Mademoiselle Repelin est la personne au centre de la photographie ci-dessous. A sa droite, il y a Monsieur Motin qui était le "directeur", titre trompeur, puisqu'il s'agit de l'ancienne appellation de ce qu'on nomme,  aujourd'hui, un principal adjoint. Au fond, à droite, avec la lavalière figure Mme Houyvet alors surveillante avant de devenir bibliothécaire. A gauche de la principale, il s'agit de Maria Levavasseur, donatrice des photographies aux Archives du Calvados, qui était encore surveillante "sénior" du collège Pasteur dans les années 1970. 

Maria Levavasseur au premier rang à droite, 1962, AD14, 1J/379

Photo de classe au Lycée de Jeunes Filles de Caen, année scolaire 1958-1959, AD14, 1J/379

Monsieur Motin restera en poste, après le départ de la principale Madame Châtelet en 1962. Elle a, en effet, démissionné et est redevenue professeur de lettres classiques, au lycée Victor Duruy, à Paris, suite aux événements de mai 68. Son père était Albert Châtelet, mathématicien qui s'était présenté  symboliquement à l'élection présidentielle de 1958 contre de Gaulle. Mme Châtelet sera remplacée par Jean Hébert, qui restera en poste jusqu'en 1981.

Photographies des bâtiments du lycée dans les années 1970, AD14, 1J/379

Photographies des bâtiments du lycée dans les années 1970, AD14, 1J/379

Façade du lycée de jeunes filles
Cartes postales du Lycée de Jeunes Filles de Caen, AD14, 18FI/18

Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).

Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.

En savoir plus