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Confédération Générale du Travail
La Confédération Générale du Travail (CGT) est créée en 1895, à Limoges. Il faut attendre mars 1909 pour que soit fondée l’union départementale calvadosienne de la CGT. Les débuts sont difficiles, mais l’union connaît cependant une augmentation des adhésions après la Première Guerre mondiale.
En 1922, dans le Calvados et suite aux dissensions nationales et idéologiques au sein du syndicat, des dissidents fondent une nouvelle union départementale affiliée à la Confédération du Travail Unitaire (CGTU). Les deux syndicats se réunissent finalement en 1936, suite au congrès de Toulouse et dans le contexte de l’union des forces de gauche sous le Front populaire. La CGT prend une part active aux grèves de 1936. Ce mouvement profite à la fédération qui voit ses adhésions largement augmenter.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la CGT du Calvados s’organise notamment autour de Jacques Colas, qui dirige l’Union départementale clandestine. Certains membres entrent dans la résistance, comme Le Moal, Henri Neveu, Henri Barthélémy et Maurice Maine qui reconstituent la CGT clandestine des cheminots à Caen.
En 1947, une nouvelle scission a lieu sein de la CGT. La CGT-Force ouvrière (CGT-FO) est créée. Dans le Calvados, cette scission fait chuter de 30 à 40% les effectifs de la CGT.
Dans la seconde partie du 20ème siècle, la fédération s’engage dans les différentes luttes économiques et sociales, pendant la grève de 1953, contre la guerre d’Algérie ou pendant Mai 68 par exemple.
Parmi les secrétaires de la fédération, on peut citer l’anarchiste Claude Content en 1922, Marie Langlois, de 1928 à 1931 puis de 1933 à 1939 ou encore Jacques Colas, autour de qui la fédération se réorganise après la guerre et qui occupe ce poste jusqu’en 1967.
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